Le Bonbon

La plus grosse rave-party de l'année a eu lieu sur une mine d'or interdite à 2h de Bordeaux

L'histoire a fait grand bruit. Une fête sauvage illégale a eu lieu ce week-end en Dordogne sur une ancienne mine d'or. 4000 festivaliers venus de toute la France se sont donnés rendez-vous vendredi 6 mai sur un site dangereux pour "la plus grosse teuf de l'année" et sont restés, pour certains, jusqu'au dimanche soir. 

Un teknival clandestin s'est tenu pendant 3 jours dans une ancienne mine d'or à Jumilhac-le-Grand, en Dordogne, non loin de la Corrèze. Si 10 000 fêtards étaient attendus, ils se seraient finalement retrouvés 4 000 selon les forces de l'ordre. Une jauge bien trop importante pour cette friche minière, un spot normalement interdit d'accès, car jugé trop dangereux 

Un teknival sur une friche minière interdite 

Tous se sont donnés rendez-vous à Jumilhac-le Grand, une petite commune de Dordogne pour un festival de musique électronique. Pour accéder au site, les fêtards ont détruit des clôtures laissé accéder 900 véhicules sur un terrain communal interdit au public. Face à l'ampleur de la fête et du nombre de participants, 150 militaires ont été mobilisés pour procéder à des contrôles à chaque sortie et un hélicoptère de surveillance veillait à la sécurité de tous et notamment à dissuader les fêtards d’emprunter des chemins de traverse. Les routes autour, elles, ont été bloqués pour éviter à de nouveaux trublions de rejoindre le groupe.
Face au bruit important de l'évènement, plusieurs plaintes pour tapage ont déjà été déposées. Les riverains ont du s'armer de patience car la fête a duré jusqu'à ce lundi matin. Vaillants !