Après le Cap Ferret, G.Kero pose ses toiles vivantes à Paris
Après s'être très vite fait remarquée par les Bordelais, la griffe fondée en 2011 par la pétillante Marguerite et son frère Philippe Bartherotte prend ses quartiers à Paris. Et c'est plus précisément dans le chic 3ème arrondissement et tout près de l'effervescente rue vieille du temple que les pièces primitives et généreuses de G.Kero se dévoileront dans une boutique esprit galerie d'art de 40 m2. L'ouverture est prévue la deuxième semaine de mai quand les coups de pioche seront terminés.
Quand le vêtement tend vers une oeuvre d'art signée
Marguerite Bartherotte, l'artiste peintre fondatrice de la marque et devenue de fait créatrice de mode, métamorphose le vêtement en modèle chic et insolent d’expression. Ses toiles prennent ainsi vie sous forme de robes, de kimonos, de vestes, de tee-shirts, de jupes, d'ensemble ou de chemises qui ont fait le succès de la marque lors de son lancement notamment avec le modèle "kamasutra". Le concept ? Décliner des dessins en collections de vêtements aux coupes standards élégantes pour être portés en toutes circonstances.
Des pièces trendy numérotées made in Europe
Il règne un esprit de liberté, de légèreté et parfois même de désinvolture chez G.Kero qui a sû se faire une place de maître dans le paysage du prêt à porter français et international. En témoignent les nombreuses stars à adopter ces véritables pièces d'art, toutes produites en séries limitées et numérotées. De Marion Cotillard, à Charlotte Casiraghi, en passant par l'outre-Atlantique avec Taylor Swift, toute la planète succombe au trait de pinceau singulier de Marguerite.
En parallèle de ces imprimés atypiques - tantôt sensuels, tantôt candides mais toujours survoltés - G.Kero brille par la qualité de ses coupes et de ses tissus. Il faut dire que la marque organique de slow-fashion (avant-gardiste dans le registre) fait produire ses collections en Europe dans les usines de la haute-couture italienne qui travaillent notamment pour Chanel et Hermès.
Acheter ou collectionner : 2 façons de lire G.Kero
Pas question de polluer la créativité de Marguerite, sur qui tout l'empire repose. Pour cela, la marque de designer met un point d'honneur à rester familiale et saisonnière. Dans cette dynamique, G.Kero ne pratique ni publicités, ni soldes, mais un prix juste et un système de rentabilité unique. Au Cap Ferret, la boutique (où l'on entre pieds nus pour être en communication avec la nature) est ouverte uniquement au printemps et à l'été pour permettre à la créatrice de confectionner la prochaine collection dans les meilleures conditions. La peinture est un art, et ses vêtements y sont une ode.
Cap sur le Marais pour enluminer la capitale
La dernière collection G.Kero printemps/été 2024 vient tout juste d'être dévoilée et affole déjà la toile pour ses coupes dans l'air du temps, ses vêtements colorés et ses ensembles ultra-tendances. « C'est sans conteste la collection la plus mature de G Kero depuis sa création en termes de styles et de diversité de matières. Nous aussi on progresse avec le temps » sourit Philippe Bartherotte, le frère et gérant de la marque.
Après le bassin d'Arcachon, cap sur la capitale pour insuffler l'esprit bohème et épicé de G.Kero qui tire son épingle du jeu avec un monopole assez inédit sur le marché !
G.Kero
8 rue Charlot, 75003 Paris
Du lundi au vendredi de 10H à 13H et de 14H30 à 17H
Le samedi de 11H à 13H30 et de 14H30 à 19H