Le Bonbon

Immobilier : quelles sont les marges de négociation à Bordeaux ?

À l'heure où les bordelais sont nombreux à vouloir investir dans un bien immobilier mais contraints de revoir leurs exigences à la baisse, faute de moyens suffisants, une étude de Yanport tombe à pic. L’expert de la data du marché immobilier résidentiel publie aujourd’hui une nouvelle étude sur les marges de négociation des prix immobiliers dans cinq grandes villes françaises (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux et Nantes) entre début 2019 et mi-2020.

Cette étude menée par l’équipe de R&D de Yanport s’appuie sur des méthodes de machine learning avancées pour combiner sur les données d’annonces immobilières et des demandes de valeur foncière (DVF). Les résultats font ressortir de fortes disparités selon les quartiers pour chacune des villes étudiées, avec des marges de négociation en moyenne beaucoup plus faibles dans les centres-villes qu’au sein des zones périphériques.

Bordeaux-Lac et gare Saint-Jean : des marges de négociation plus importantes

À Bordeaux, l'étude indique que les marges sont plutôt contenues dans l'ensemble. Les marges de négociation sont assez modérées pour la plupart des zones IRIS, se situant autour de 2-3%. Il y a néanmoins des disparités importantes entre quartiers. Si l’hyper- centre affiche des marges moyennes en dessous de 2%, certaines zones, situées plutôt en périphérie, donnent plus de latitude aux acheteurs avec des marges au-delà de 6%. C’est le cas notamment des quartiers du Lac-Bacalan et autour de la gare Saint-Jean.