Le Bonbon

Réchauffement climatique : Bordeaux pourrait se retrouver sous l'eau avant 2050

Bordeaux finira t-elle sous l'eau ? Ce scénario catastrophe est une réalité inéluctable imagée par les scientifiques qui tirent la sonnette d'alarme. Les études sont formelles, la montée des eaux menace plusieurs territoires en France. Et la cité Girondine est une des plus concernées. Pour faire prendre conscience du danger imminent, 80 lieux à différents points du globe ont été modélisés. 

À seulement quelques jours de la COP 26 qui se tiendra à Glascow du 31 octobre au 12 novembre, les scientifiques de l'ONG Climate Co Central alertent sur la montée des eaux due au réchauffement climatique. Même si l'humanité maintient un réchauffement à 1,5°C, le niveau des mers continuera de monter et grignotter une partie des territoires pendant des siècles.

Inondations et tempêtes deviendront le quotidien des Français. En revanche, sous 3°C de plus (estimation prévue pour la fin du siècle si aucun effort n’était fait pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre), certains secteurs seront totalement submergés. En France, c'est le cas des villes côtières comme Bordeaux, Nice et Anglet. Les modélisations des scientifiques l'illustrent. Les quartiers en bord d'océan seront ensevelis par l'eau. 

Les chercheurs de Climate Central ont créé un site web dédié où  les internautes peuvent déplacer le curseur de l'augmentation de la température mondiale (de 1,5°C à 4°C) et constater les effets sur la ville de leur choix. À Bordeaux, on découvre que la place des Quinconces et la cathédrale se retrouveraient les pieds dans l’eau sous 3°C supplémentaires

L'Asie, un territoire en voie de disparition

"Le réchauffement climatique et une médiane projetée de 8,9 m d'élévation du niveau moyen mondial de la mer dans une enveloppe d'environ 200 à 2000 ans, 50 grandes villes, principalement en Asie, devraient se défendre contre des niveaux d'exposition sans précédent dans le monde, si possible, ou faire face à des à des pertes quasi totales de superficie existante" précise la revue.