Elles ont commencé à circuler sur le département hier, lundi 8 novembre. D'après la préfecture de Gironde, les voitures banalisées dotées de radars embarqués à l'avant et à l'arrière sont conduites par des sociétés privées. Elles ont pour vocation de contrôler la vitesse des automobilistes girondins du matin au soir et 7 jours sur 7.
Elles arpenteront le département dans son intégralité, selon des parcours tracés par la Préfecture. Parcours où il y a le plus d'accidents recensés. Cela permettra de dégager du temps aux forces de l'ordre pour se consacrer à d'autres tâches "plus indispensables". Évidemment, ces voitures-radars ne sont pas signalées sur les routes et invisibles à l'œil nu. Et pour cause : "Ces nouveaux systèmes sont intégrés dans des véhicules banalisés et utilisent un flash infra-rouge, non-visible pour les usagers flashés".
Les radars embarqués moins stricts que les fixes
Parlons peu, parlons bien. Concrètement, qui sera flashé ? Nos confrères Actu Bordeaux précise que "la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5% pour les autres radars de contrôle de la vitesse)".
Seront donc dans la ligne de mire les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur une voie express ou 61 km/h en agglomération. Une tolérance un peu plus souple que pour les radars fixes.