Le Bonbon

Gisèle Pelicot mise à l'honneur sur les murs de Lille

En vous promenant dans Lille, vous avez peut-être croisé le regard de Gisèle Pelicot, ou d’autres femmes affichées sur les murs. Derrière ces portraits ? LaDame QuiColle, une street artiste lilloise qui utilise l’art comme arme pour dénoncer les violences faites aux femmes. Avec sa série de collages "Les gardiennes de la rue", elle fait d’une pierre deux coups : sensibiliser, tout en rendant hommage aux victimes.

Ce n’est pas simplement un hommage, ces portraits sont un acte de revendication, un cri pour celles qui n’ont pas eu la chance de se faire entendre. Gisèle Pelicot, victime d’agressions, voit aujourd’hui son combat affiché dans l’espace public, avec la volonté de dénoncer l’injustice et d’encourager à la prise de conscience.

L’art comme outil de changement social

LaDame QuiColle ne fait pas juste de l’art pour l’art. Son projet est profondément social, et a pour but de créer du lien entre les habitants et les œuvres qu’ils croisent chaque jour dans leur quotidien. Chaque collage pousse à la réflexion et suscite la discussion sur les violences que subissent les femmes, trop souvent passées sous silence.

Elle décrit ces femmes comme des "gardiennes de la rue", celles qui veillent et protègent, transformant ainsi leurs douleurs en force et en symbole de résistance.
Pour l’artiste, l’idée est aussi de faire évoluer les mentalités, un collage après l’autre.