Le Bonbon

Bonne nouvelle : le castor fait son grand retour à Lyon sur les bords de Saône !

Le castor est de retour en plein coeur de Lyon ! Il a été aperçu sur les bords de Saône dans le quartier de Confluence, en train de se remplir la panse. Et si certains habitants se plaignent de cette présence, les castors peuvent compter sur le soutien d'associations de défense qui sortent les crocs pour leur venir en aide. 

Gabiodiv’ est une initiative née du triste constat de la disparition des espèces et végétaux peuplant le Rhône et la Saône. Porté par l’association Des espèces parmi'Lyon et soutenu par la Métropole de Lyon, ce projet a commencé en décembre dernier 2019 en implantant des structures en acier au bord de l’eau afin de servir d’habitat aux espèces telles que les grenouilles, les libellules, les papillons et même les castors… Et 3 ans après le lancement de cette initiative, les résultats sont au rendez-vous puisque des familles de castors ont réinvesti les rives du Rhône et de la Saône et notamment le quartier de Confluence. 

Seulement voilà : le castor s'est fait maître dans l'art de tronçonner des arbres à la force des dents. Une habitude qui exaspère certains riverains qui s'inquiètent de voir la végétation ronger par le mammifère. À tel point que l'association Des espèces parmi'Lyon est montée au créneau sur sa page Facebook : "En ce moment, quelques habitant.es ont une dent contre le castor, venu grignoter certains arbres d’alignement sur les quais de Saône. Un petit message pour rassurer tout le monde : Les arbres en question sont des saules : Ils sont grignotés par le castor depuis au moins 50 millions d’années. Ils ont même co-évolués, si bien que le saule dépend en partie du castor pour sa reproduction (les branches grignotées vont se bouturer plus loin)."

Avant de poursuivre : "Le castor n’a aucun intérêt à épuiser l’arbre, et aucun des saules des quais de Saône n’est mort ; vous les verrez reprendre à une vitesse considérable dès le printemps. Le Castor reviendra, et le saule prendra une forme de « têtard » ou « trogne », pourvu de quelques branches mortes et de cavité. L’arbre remplira alors pleinement son rôle d’abri pour d’autres espèces, comme les oiseaux et les coléoptères.