Dès l’annonce de l’événement, les fans lyonnais se sont précipités, impatients de pouvoir enfin vivre un moment à la hauteur de leurs rêves de Poudlard. Pourtant, la réalité a vite rattrapé les rêveurs : pour se faire immortaliser en pleine action sur un balai, il fallait parfois patienter jusqu’à 4h comme le rapporte Actu Lyon. Oui, vous avez bien lu : quatre longues heures pour une simple photo sur un balai... Un peu léger pour satisfaire les Potterheads les plus fidèles.

Une expo Harry Potter qui manquait de relief

Du côté de l’exposition, l’excitation est retombée aussi vite qu’un sort de désillusion : seule une paire de chaussures utilisée dans les films était présentée. Pas de Nimbus 2000, pas de capes d’invisibilité, rien de plus qu’une simple chaussure pour éveiller la magie en chacun de nous. Quant à la star annoncée, un vif d'or de 2,50 mètres d'envergure, il s'agissait en fait d'une représentation en carton 2D… Pas de quoi faire battre le cœur des fans plus fort.

Un match de Quidditch qui tourne court

L'apothéose de l'événement devait être le fameux match de Quidditch. Mais au lieu des balais volants et des stratégies sorcières complexes, les participants se sont retrouvés à lancer des ballons à travers des cerceaux. Plus proche d’un jeu de kermesse que d’un affrontement de Gryffondor contre Serpentard...

Du côté des organisateurs, le sourire est de mise

Malgré la déception palpable parmi les fans, les organisateurs se félicitent de l’engouement général : « Cette édition lyonnaise a connu un engouement exceptionnel, attirant des milliers de fans et visiteurs tout au long de la journée, réunissant une communauté de passionnés qui ne cesse de grandir et de se renforcer. » Certes, la foule était bien au rendez-vous, mais l’expérience, elle, a laissé un goût amer.

Finalement, cet événement censé nous replonger dans l'univers magique de Harry Potter n’aura pas réussi à jeter son sort sur tout le monde. Un raté que l'on espère voir se transformer en une future réussite, car à Lyon, la magie a encore besoin d’un coup de baguette.

Source : Actu Lyon