Direction Interpol pour Paul Watson, en plein cœur de Lyon
Après 5 mois de détention au Groenland, le militant écologiste et défenseur des baleines, Paul Watson, est enfin libre. Sa demande d'extradition vers le Japon a finalement été rejetée par le Danemark. Le fondateur de Sea Shepherd avait été arrêté le 21 juillet, lors d’une escale au Groenland pour ravitailler son bateau en carburant. Un mandat d’arrêt international avait alors été émis à son encontre par Interpol et à la demande du Japon, en raison d’activités contre la chasse à la baleine en Antarctique qui auraient causé des dommages et des blessures en 2010.
Désormais libre, l'activite des océans veut désormais se rendre à Lyon, siège international d'Interpol une mission bien précise : contester la notice rouge émise contre lui depuis 2012. Watson la qualifie de "situation ubuesque" motivée par des raisons politiques. Pour rappel, les bureaux d’Interpol sont installés à Lyon, juste à côté du parc de la Tête d’Or, depuis 1989. Mais cette visite ne sera pas une promenade au parc : Watson veut en découdre juridiquement et dénoncer ce qu’il estime être une injustice.
Un combat de longue haleine
Le Canada, son pays natal, pourrait sembler loin, mais Paul Watson vit en France avec sa femme et ses enfants. Cette proximité ne le met cependant pas à l’abri. Son activisme, souvent controversé, lui a valu de nombreux ennemis. Le Japon, notamment, reproche à Watson une collision en 2010 entre le Shonan Maru 2 et l’Ady Gil, navire emblématique de son organisation, qui avait fini détruit.
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Malgré ces tensions, Watson n’en démord pas. À 73 ans, il continue de défendre les océans et leurs habitants, souvent au péril de sa liberté. Paul Watson l’a annoncé : dès janvier 2025, il prévoit de mettre les pieds à Lyon pour écrire une nouvelle page de son histoire militante. En attendant, une chose est sûre : cet homme ne lâchera rien. Lyon, prépare-toi à accueillir un tsunami… médiatique ! ?