En seulement un an, les prix de l'immobilier ont chuté de plus de 6,2 % à Lyon, marquant une évolution substantielle du marché. Cette décroissance est alimentée par plusieurs facteurs, dont l'accentuation de la récession économique qui a eu un impact sur l'offre de biens disponibles à la vente dans la plupart des grandes villes françaises. À Lyon, ce déclin prend une dimension particulière avec une contraction de l'offre de biens disponibles, contribuant à un marché de la revente moins fluide. L'accès au crédit devient une contrainte majeure pour les acheteurs, créant un frein supplémentaire à la demande. En résulte une chute des prix qui positionne Lyon en tête des grandes villes françaises où les prix ont le plus reculé entre 2022 et 2023.
-10,1% en un an à Lyon 1er
Dans le détail, les prix des appartements anciens à Lyon ont enregistré une baisse de 1,8 % au cours des trois derniers mois et une chute plus prononcée de 6,1 % sur une période d'un an. Aucun arrondissement ne semble échapper à cette tendance baissière. Les zones les plus touchées incluent le 1er arrondissement (-10,1 % sur un an, soit 5 833 €/m²), le 5ème arrondissement (-9,8 % sur un an, soit 4 500 €/m²) et le 6ème arrondissement (-7,2 % sur un an, soit 5 953 €/m²).
Les communes voisine suivent la même tendance à la baisse. Saint-Priest enregistre une baisse de 4,5 % sur un an, soit 2 804 €/m², Villeurbanne baisse de 2,6 % sur un an, soit 4 228 €/m², Caluire-et-Cuire diminue de 1,5 % sur un an, soit 4 714 €/m², et Vaux-en-Velin perd 0,4 % sur un an, soit 2 899 €/m².
Cependant, Vénissieux et Bron se démarquent en connaissant une augmentation de la demande, impactant positivement leurs prix respectifs (+6,2 % et +3%). Au-delà de Lyon, dans la région Rhône-Alpes, certaines villes moyennes connaissent même une légère augmentation des prix immobiliers. Parmi celles-ci, on peut citer Chambéry, Annecy et Bourg-en-Bresse, qui se distinguent dans un marché régional dynamique.
Source : Journal de l'Agence