On s’en souvient tous : en novembre 2016, Marin s’interposait pour défendre un couple pris à partie alors qu'il s'embrassait devant la gare de la Part-Dieu. Blessé à la tête par un violent coup de béquille, Marin avait dû être opéré du cerveau et plongé dans le coma. Aujourd’hui sorti d’affaire, Marin souffre de lourdes séquelles et suit une longue rééducation qui l’oblige à porter un casque de protection au quotidien.
Quatre ans après, Marin Sauvajon est revenu sur cette agression qui a bouleversé sa vie dans une courte vidéo de promotion de l’association « La Tête haute », (créée par lui et sa mère Audrey) diffusée sur sa page Je soutiens Marin qui compte près de 200 000 fans. « Ce n’était pas du courage mais de l’indignation, explique le jeune homme. Quand j’ai vu cette femme avoir peur à l’arrêt de bus, je me suis dit que ça pourrait être ma mère, ma sœur, ma copine et pour ça, j’ai voulu intervenir ».
« C’est en s’entraidant que tous ces drames quotidiens pourraient être évités, précise-t-il ensuite. En sollicitant des gens, en levant les yeux de son téléphone. Ensemble, chassons la peur de nos rues ».