Le Bonbon

La Métropole de Lyon remplace Louis XIV par "Louis 14" et provoque la colère des internautes

Dans un communiqué publié ce mercredi concernant la restauration de la statue de Louis XIV, place Bellecour, la métropole de Lyon a préféré orthographier le patronyme du Roi Soleil « Louis 14 ». Et forcément, ça n’a pas plus aux internautes.

Annoncée depuis plusieurs mois, la restauration de la statue équestre de Louis XIV, place Bellecour a débuté cette semaine avec le retrait des sculptures des frères Coustou, situées au pied de la statue royale. Une restauration qui devrait se poursuivre jusqu’à l’automne 2022. Dans son communiqué annonçant cette première étape, la Métropole de Lyon s’est attirée les critiques de nombreux internautes. La raison : l’écriture de Louis 14 en chiffres arabes et non romains « Place Bellecour : la restauration de la statue de Louis 14 démarre ». Un titre qui n’est clairement pas passé.

« Louis s’est toujours appelé XIV, s'insurge un internaute en commentaire. Merci de cesser de dévaloriser notre langue. Il vaudrait mieux instruire nos enfants que de les niveler vers le bas ». « Il s'agit de Louis le quatorzième, donc l'usage des chiffres romains est obligatoire, à moins d'écrire 14ème. Dans tous les cas vous avez faux », précise un autre internaute. Face à la gronde grandissante, la Métropole a corrigé le tir une heure plus tard en redonnant ses traditionnels chiffres romains à notre cher Louis XIV.

La colère de nos voisins italiens

La Métropole de Lyon n’est pas la première à modifier le nom du Roi Soleil. La semaine dernière, le musée Carnavalet de Paris avait déjà décidé de remplacer ses chiffres romains par les chiffres arabes dans ses cartels explicatifs faciliter la compréhension des touristes étrangers. Une mesure déjà adoptée par le musée du Louvre et British Museum depuis plusieurs années.

Une modification qui a aussi du mal à passer de l’autre côté des Alpes où nos voisins italiens se sont insurgés contre cette mise à jour. « Cette histoire des chiffres romains représente une synthèse parfaite de la catastrophe culturelle en cours : d'abord on n'enseigne pas les choses, puis on les élimine pour que ceux qui les ignorent ne se sentent pas mal à l'aise, rappelant que les obstacles servent à apprendre à sauter », écrivait le quotidien Corriere della Sera dans son édition du 17 mars.