Avec seulement 9 000 habitants d’écart entre Lyon et Toulouse, la Ville Rose pourrait s’emparer de la troisième place des villes les plus peuplées de France d’ici deux ans. Pendant ce temps, Lyon, malgré sa stature, voit sa croissance démographique stagner : entre 2016 et 2022, elle n’a gagné que 5 079 habitants, un ralentissement marqué comparé aux décennies précédentes.
La périphérie, nouvelle star démographique
Mais où sont passés les Lyonnais ? Tout simplement dans la périphérie ! Le Rhône et la Métropole de Lyon continuent d’attirer de nouveaux habitants. Saint-Priest, Meyzieu, Décines… Ces communes enregistrent une belle progression, offrant un cadre de vie plus calme (et souvent moins cher) que l’hyper-centre lyonnais.
Et Villeurbanne ? La ville confirme son boom démographique en devenant la troisième ville d’Auvergne-Rhône-Alpes, derrière Lyon et Saint-Étienne, mais devant Grenoble, avec 162 207 habitants en 2022 (contre 149 019 en 2016).
La région Auvergne-Rhône-Alpes reste attractive
Malgré ce ralentissement lyonnais, la région Auvergne-Rhône-Alpes continue de croître, atteignant 8,16 millions d’habitants en 2022. Certes, la cadence a ralenti : entre 2016 et 2022, on enregistre 41 000 nouveaux habitants par an, contre 57 000 par an entre 2011 et 2016. Mais la région conserve sa place de deuxième région la plus peuplée de France, loin derrière l’Île-de-France.
Cette tendance marquerait-elle le début d’une redéfinition de l’attractivité de Lyon ? Entre urbanisme repensé, qualité de vie et coût de la vie en hausse, la dynamique démographique de la capitale des Gaules semble à un tournant.