Le Bonbon

Coup de gueule : soutien total aux commerçants victimes de la casse et des pillages à Lyon

Et en quelques minutes, c’est toute une vie qui bascule… Depuis plusieurs jours, les nuits sont rythmés par la casse, le vol et l’insécurité à Lyon et dans la majorité des grandes villes de France. Et si les scènes font mal au coeur, le désarroi des commerçants lâchement touchés le brise en mille morceaux, à l’image des vitrines de leurs commerces.

Dans chaque crise, il y a des dommages collatéraux. Et parmi les victimes les plus impactées des dernières années, les commerçants n’ont que très peu de temps pour se relever entre chaque coup de massue. Après d’interminables mois de vie sous cloche en raison du Covid, ces derniers ont du faire avec les manifestations géantes organisées par les Gilets Jaunes. De longues semaines de fermeture, de manque de fréquentation et trop souvent de vitrines cassées par ces chers black blocks.

Mais alors que ces deux crises successives (et interminables) avaient enfin pris fin, voilà qu’une autre tempête, toujours plus violente, s’abat sur les pauvres commerçants. En pleine période de soldes, au moment où les Français se réjouissaient de profiter des bonnes affaires pour se faire plaisir malgré l’explosion des prix. Depuis la semaine dernière et le début des émeutes consécutives à la mort de Nahel, des dizaines de commerces ont vu leur vitrine saccagée, le stock pillé et une bonne partie de leur vie réduite à néant.

Vitrines brisées, stocks pillés et vies bousillées

À Lyon, de nombreux magasins ont assisté, impuissants, à la destruction de leur gagne-pain et au pillage de leur marchandises par des individus qui ne seront sans doute jamais inquiétés pour ces actes. Dernièrement, des enseignes comme Monoprix, JD ou encore Nicolas ont été victimes collatérales de ces scènes de chaos. Et s’il y a pas de hiérarchie dans l’injustice, le cri de détresse du gérant du spécialiste de la photo et vidéo IPLN sur les réseaux sociaux nous a littéralement fendu le coeur (et donner envie de rédiger cet article).

La boutique a été ravagée dans la nuit du 30 juin au 1er juillet. À l’intérieur, la quasi-totalité du stock a été dérobée pour un préjudice estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros. Mais outre le bilan matériel extrêmement lourd, ce sont surtout 80 ans d’une histoire familiale qui volent en éclat. D’autant qu’on parle d’une maison adorée par ses clients, d’un gérant qui a toujours mis tout son coeur pour satisfaire son monde et résisté aux multiples crises.

Alors que faire dans ce genre de contexte si ce n’est apporter un soutien total et indéfectible aux victimes et les aider autant que possible à se relever ? Car maintenant, il va évidemment falloir se relever et on ne manque jamais de bras dans ce genre de moment. On apporte donc toute notre force à ces commerçants qui pourront compter sur notre aide pour reprendre leur marche en avant, se remettre sur pied et recommencer à régaler les clients qui devraient en faire autant. Car la sauvagerie et l’injustice n’éteindront jamais la flamme qui brûle dans le corps de nos chers commerçants.