C’est donc dès le mercredi 16 décembre prochain que nous allons pouvoir retrouver les murs et les évènements culturels divers et variés de la Friche Belle de Mai. Au programme de ce redémarrage hivernal, 3 grandes expos à découvrir sans plus tarder.
Eternité part 2 : Que voulons-nous faire pousser sur les ruines ?
Tous les après-midis du mercredi au dimanche jusqu’au 17 janvier vous pourrez découvrir cette exposition internationale. Elle confronte des artistes européens pour la plupart et des artistes taiwainais, qui ont grandi avec les mêmes utopies, notamment celle du progrès en lien avec la Nature. Certains réfléchissent ou mettent en scène les possibilité de technosciences au service de la régulation environnementale, d’autres les possibilités d’évolution de l’homme et de son corps avec l’aide des technologies.
L’exposition au 4ème étage de la Tour de la Friche est conçue comme un laboratoire fictionnel. Elle présente des artistes qui nous éclairent sur les enjeux actuels de mutations, sur notre histoire, nos choix passés et qui finalement porte en eux une exigence de réforme de la raison humaine.
Mort, la vie te guette
Tous les après-midis du mercredi au dimanche jusqu’au 31 janvier vous pourrez découvrir la 33e édition du festival les « Instants Vidéo » où les artistes renversent la table de la fatalité. Au 5e étage de la Tour de la Friche Belle de Mai, 17 installations vidéos vont trôner pour prendre en mains nos désirs et nos libertés.
crédit : Boots and Beret de Khaled Jarrar
De la Hongrie, à l’Italie en passant par la Grande-Bretagne, la France ou la Palestine, tous les vidéastes questionnent à leur manière les menaces qui plantent sur l’humanité d’aujourd’hui et il faut dire qu’il y en a tant en ce moment..
Patakès générale
Tous les jours jusqu’au 7 février 2021, cette exposition (presque) locale de part son nom, prend place dans la Galerie de la Salle des Machines de la Friche Belle de Mai.
Patakès, ce n’est pas une insulte. Cela peut être une faute de liaison ou, en imprimerie, l’équivalent d’un mastic. Il s’agit ici d’une exposition de photographies de Philippe Poncet (1963-2015) qui comporte au total une trentaine de reproductions grand format déclinées en cinq séries (Silent movies, Confins, La mer etc., Les filles du bord de mer, La Mure c’est gai La Mure c’est triste).
crédit : Tarfaya moods 2011 de P. Poncet
La scène peut se dérouler en Camargue, au Sahara, en Isère, à La Panne, en Belgique. Cela n’a guère d’importance. Des bribes de récits affleurent, une tonalité et un mouvement se devinent : préludes, variations et fugues, bien orientées. Le sens de ces photographies reste discret, comme en suspension. Pas de quoi en faire « tout un patakès » mais tout de même.
La Friche Belle de Mai
41 rue Jobin - Marseille 3e
Plus d’infos