Le Parc national des Calanques est reconnu pour sa beauté et ses criques d’un turquoise sublime. Les paysages qu’offrent la nature marseillaise émerveillent petits et grands, tout comme les habitants de l’hexagone et les étrangers. Nos atouts méditerranéens attirent les visiteurs en masse, ce qui n’est pas pour plaire aux locaux ni même à la faune et la flore du Parc. En effet, la fréquentation de ce coin de paradis aurait triplé en moins de 10 ans. Par conséquent, les voies d’accès aux 20 kilomètres de côtes sont saturées les jours de beau temps. Autant de raisons qui ont poussé la Ville de Marseille à réfléchir à des restrictions.
Ainsi, la police municipale devrait intervenir davantage afin de désengorger la circulation qui s’avère très souvent chaotique. Un système de QR code sera également instauré pour pouvoir entrer sur les sites de Morgiou, Sormiou et Callelongue. De plus, une expérimentation de vélo en libre-service devrait voir le jour en attendant un éventuel remaniement des réseaux de mobilité et notamment des navettes. Les trottinettes sont également dans la ligne de mire de l’Adjointe à la mobilité, Audrey Gatian. Pour pouvoir circuler en toute sécurité sur ces véhicules non-motorisés, une signalétique et une zone à 30 km/h devraient être aménagées sur la route des Goudes et certainement au-delà.
Mais protéger nos terres est également l’affaire du Gouvernement. Le plan France Relance, lancé en septembre 2020, réserve 1,7 millions d’euros à chaque Parc national afin de financer différents plans de biodiversité. Ainsi, cette enveloppe devrait nous aider à préserver notre fameux patrimoine naturel. Selon Bérangère Abba, Secrétaire d’État à la biodiversité, la problématique de la surfréquentation du Parc national des Calanques amène plusieurs réponses. Des voies d’accès de-goudronnées et des aménagements de chemin de promenade sont à l’étude. Cette stratégie écologique n’a pas pour but de décourager les visiteurs bien au contraire. L’objectif reste de "maintenir l’accès au site.”