Jusqu’au dimanche 9 juin, le festival K-live s’installe au coeur de Sète, pour quatre jours de célébration autour des contres-cultures actuelles.
En 11 ans, le festival s’est imposé en assumant son rôle majeur dans le mouvement street art français. En une décennie, il s’est toujours appliqué à mettre à l'honneur les oeuvres jugées mineures, alors que durant une semaine, les artistes jugé(e)s vandales sont mis sur un pied d’estale.
Le street-art en pleine forme
Tables rondes, expositions, ateliers, concerts... Le festival K-live célèbre le street art sous toutes ses formes, dans les rues de Sète. Pour sa onzième édition, l'évènement pionnier du genre fait la part belle aux contre-cultures actuelles sur les murs de la ville. Présenté comme un musée à ciel ouvert, les œuvres mises bout à bout constituent une balade artistique et pittoresque le long des quais, sur les canaux ou encore dans les ruelles typiques du quartier haut. « Un musée à ciel ouvert pour une ville-galerie », peut-on lire sur le site Internet.
Expos et musiques autour de quelques grands noms
Le mercredi, les spectateurs ont rendez-vous au Réservoir, galerie d’art sur le quai de Bosc, pour le vernissage de "K-Libre" . Un vernissage collectif avec le sculpteur espagnol Isaac Cordal, le peintre contemporain Andrea Rave Mateoni, l'autodidacte montpelliérain Maye, l'abstraite Nuria Mora, de la parisienne inclusive Laho, et enfin du Dr Ponce avec ses monstres sympathiques et récits de vie touchants. Dès vendredi, K-live s’installe sur la mythique scène du Théâtre de la Mer, le balcon de la Méditerranée où la culture s'apprécie les pieds dans l'eau, les yeux rivés vers le large. Vendredi, on retrouvera notamment le rappeur belge Hamza, le français Cheu-B ou encore Myth Syzer. Samedi, Cassius imposeront leur french touch, avant que Todiefor ne vienne conclure la soirée. L’after sera assuré par les animateurs de la Pinata Radio.
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