On pensait que les zoos humains avaient disparu depuis des siècles, et pourtant, voici une découverte étonnante : le "Village de Bamboula" de Port-Saint-Père, inauguré en 1994 ! Oui, vous avez bien lu, dans les années 90...
Passeports confisqués et salaire misérable
À l'origine de cela, Dany Laurent, le directeur du parc à cette époque. L'idée est née d'un partenariat avec le célèbre biscuit "Bamboula", qui était populaire dans les années 80-90 et qui a inspiré le nom du village.
Des musiciens, des chanteurs ou encore des artisans qui travaillaient 6 jours sur 7
Ce village était situé au sein du parc zoologique Safari Africain (rebaptisé Planète Sauvage en 1999), et il est indéniable que l'entreprise n'a pas fait les choses à moitié : un village ivoirien entier a été reconstitué où des hommes, des femmes et des enfants résidaient jour et nuit dans des conditions exécrables. Quelle était l'idée derrière ce projet ? Selon le directeur du parc de l'époque, il s'agissait de promouvoir le tourisme en Côte d'Ivoire (bien que cette justification soit difficile à croire).
25 hommes, femmes et enfants retenus pendant 6 mois
Les conditions de travail et de vie ont commencé à alarmer les associations et les syndicats, qui se sont mobilisés pour faire fermer le village. Un collectif a été créé : "Non à la réserve humaine". Malheureusement, cela n'a pas suffi... Ce n'est qu'après 6 mois de lutte et de controverse que le village a finalement fermé ses portes en septembre 1994 (enfin !).
Mais comment une telle chose a pu se produire il y a à peine 30 ans, vous demandez-vous ? Nous sommes tout aussi stupéfaits. Si vous souhaitez en savoir plus sur l'histoire du "village de Bamboula", un documentaire sorti en 2022 retrace ce sombre chapitre de l'histoire de la France.