Les longues nuits à se taper Peaky Blinders ou la saga Harry Potter vous coûtent bien plus que vous ne le pensiez.
Oui, oui, une nouvelle étude bien chiante vient tout chambouler dans nos habitudes. Le binge-watching était notre dada, et nous n’y voyions rien de mal, outre les quelques calories accumulées à l’aide du pot de glace qui vous accompagne. Seulement, il y a apparemment plus à craindre.
C’est quoi cette étude ?
C’est dans Science Reports, que l’on apprend – non sans surprise – que 3 heures par jour de visionnage vont lentement mais sûrement mettre le bordel au niveau de votre langage et de votre mémoire… Rien que ça. Si vous n’êtes pas convaincus, mettons sur la table les travaux de l’English Longitudinal Study of Ageing portés sur des adultes de plus de 50 ans entre 2008 et 2009. À l’arrivée, il a été constaté 6 ans plus tard que les sujets qui mataient la télévision en moyenne plus de 3h par jour présentaient un plus grand déclin de la mémoire verbale.
Pourquoi c’est mauvais de binge-watcher ?
Vous ne serez pas surpris de découvrir que l’un des facteurs n’est autre que le changement rapide d’images et de son. On reçoit ce contenu de manière passive, sans la moindre interaction, à l’inverse de formats comme le webdocumentaire ou le jeu vidéo par exemple.
Surtout que ce temps consacré à passer en revue tout le contenu Netflix est un temps passé à ne pas réaliser d’autres activités physiques ou plébiscitant davantage notre cerveau.
Après on ne va pas se mentir, une soirée Netflix and chill est souvent nécessaire pour le moral, nous permettant de kiffer le moment au-delà des préoccupations liées à nos neurones. Bien qu’il faille quand même faire gaffe les gars… Be careful, à petites doses hein ?