Après avoir dressé avec un succès indéniable le portrait d'Yves Saint Laurent, consacrant ainsi Pierre Niney, le réalisateur Jalil Lespert (qui n’est autre que l’ex de Læticia Hallyday) s’attaque cette fois-ci à une autre figure incontournable de la culture française : Jean-Philippe Smet, aka Johnny Hallyday. Dans Que je t’aime, il reviendra sur la rencontre et l’histoire d’amour entre le rockeur et sa dernière femme, susmentionnée dans ce paragraphe.
Une histoire de démons
Bien loin de dresser un portrait immaculé du mythique couple Johnny/Læticia, qui s’est formé dans les années 90 après une rencontre en boite de nuit, le film s'intéressera avant tout aux démons de nos protagonistes. Elle, d’un côté, rongée par l’anorexie et les angoisses. Lui, de l’autre, soumis à ses addictions et ses problèmes d’argent.
Un petit bout du scénario, dévoilé ce lundi 20 mai, raconte une scène dans laquelle l’on peut voir Læticia vider un sachet de cocaïne trouvé dans la poche de Johnny directement dans la mer, pendant que celui-ci dort à côté, sans doute en pleine redescente d’alcool et de drogue. Se déroulant entre 1995 et 1998, le film devrait également revenir sur l'incroyable concert au Stade de France « Johnny Allume le feu ».
Qui pour incarner l’idole des jeunes ?
Si très (très) peu d’autres informations ont fuité pour le moment, on connaît cependant le nom de celui qui aura la lourde responsabilité de prendre les traits de Johnny à l’écran. Il s’agit de Matthias Schoenaert, acteur belge connu notamment pour sa performance bouleversante en 2012 dans De rouille et d’os. Au-delà d’une certaine ressemblance physique, c’est surtout sa capacité à chanter qui a permis à l’acteur de se démarquer, et de décrocher le rôle.
Pour l’instant, le reste de la distribution, notamment le nom de l’actrice qui incarnera la mère de Joy et Jade, est tenu secret. On devrait cependant croiser à l’écran toutes les personnes qui entouraient Johnny à la fin des années 90, et entendre une douzaine de tubes du chanteur, parmi lesquels « Je te promets », « Les Portes du pénitencier », et bien évidemment « Allumez le feu ».