Le Bonbon

Les plus belles expos à ne surtout pas manquer à Paris en novembre

Ça y est, l’hiver pointe le bout de son nez. Pour se protéger des désagréments du froid et des intempéries, on délaisse peu à peu les sorties en extérieur au profit d’activités culturelles, et ça tombe bien, le mois de novembre compte son lot d’expositions aux petits oignons qu’il nous tarde de vous présenter ! 


L’exposition olympique
à Spot 24 

Amateur·rices de sport, on a trouvé le parcours immersif et interactif rêvé pour que vous puissiez patienter à l’approche des JO 2024. Paris je t’aime lance son exposition à Spot 24, laquelle met en lumière six de vos disciplines olympiques préférées : le skateboard, l’escalade sportive, le BMX freestyle, le surf, le basketball 3X3 et le breaking. Chacune arrive aux Jeux Olympiques et Paralympiques, symptôme d’une nouvelle ère vers une urbanité au cœur du sport. Les objets iconiques et archives exposés sont tous issus de la collection du Musée Olympique de Lausanne et de créations originales d’artistes français et internationaux. Nul doute, l’expo sera musclée ! 

L’exposition olympique
Spot 24
101, quai Jacques Chirac – 15e
Jusqu’au 31 décembre 2024
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Immigrations est & sud-est asiatiques depuis 1860
au Musée national de l’Histoire de l’immigration 

Cet automne, le Palais de la Porte Dorée ouvre une saison Asie avec deux expositions inédites au Musée national de l'Histoire de l'immigration. L’une d’entre elle fait la part belle à l’immigration asiatique en France, retraçant tous les parcours migratoires du milieu du XIXe siècle jusqu’à nos jours. Colonisations, guerres d’indépendance, guerres mondiales, sans-papiers, réfugiés politiques, mobilité étudiante, descendances, quêtes identitaires… L’expo, qui débute à la fin des guerres de l'opium, nous embarque dans un parcours chronologique en cinq parties qui repose sur un corpus d'œuvres d’art, documents officiels et photographies en tout genre.

© Cyril Zannettacci 

Immigrations est & sud-est asiatiques depuis 1860 
Musée national de l'Histoire de l'immigration
Palais de la Porte Dorée
293, avenue Daumesnil – 12e
Jusqu’au 18 février 2024
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Nouvelles du paradis - La carte postale de vacances
au Musée de la poste

Il nous arrive de perdre l’habitude avec le temps et l’âge adulte, mais nous avons toutes et tous déjà pris un malin plaisir à acheter une carte postale pour l’envoyer à nos amis ou nos grand-parents durant les vacances. Pour cette nouvelle exposition, le Musée de la poste propose plusieurs éclairages sur ce bout de carton, entre histoire, sociologie et art, lors d’un éblouissant voyage en recto verso. D’un objet visuel à un objet économique en passant par un objet de correspondance, l’histoire de la carte postale se dévoilera peu à peu, et vous donnera envie de délaisser votre téléphone portable pour donner des nouvelles par carte lors de votre prochaine escapade… 

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Nouvelles du paradis - La carte postale de vacances
Musée de la poste 
34, boulevard de Vaugirard – 15e
Jusqu’au 18 mars 2024
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Amedeo Modigliani. Un peintre et son marchand
au musée de l’Orangerie

Près d’un siècle après la rencontre entre le peintre italien Amedeo Modigliani et le collectionneur Paul Guillaume en 1914, cette exposition se propose de revenir sur l’un des moments emblématiques de la vie de Modigliani, celui où le second devient son marchand. Elle s’attache à explorer la manière dont les liens entre les deux personnages peuvent éclairer la carrière de l’artiste. Outre les cinq peintures de Modigliani conservées aujourd’hui au musée de l’Orangerie, plus d’une centaine de toiles ainsi qu’une cinquantaine de dessins et une dizaine de sculptures de l’artiste seraient passées par les mains du marchand

Amedeo Modigliani. Un peintre et son marchand
Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries – 1er
Jusqu’au 15 janvier 2024
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Le temps qu’il faut
au MAIF Social Club 

L’accessibilité à l’art et à la culture, tel est le credo du MAIF Social Club. Cette fois, le centre vous invite à dire stop aux montres, aux sabliers et aux moniteurs pour s’intéresser aux paradoxes du temps à vivre, à l’absurdité de nos rythmes frénétiques et aux vertus de la lenteur. Le parcours se fait au gré de musiques envoûtantes, en partant d’Alors on danse de Stromae à La complainte du progrès de Boris Vian en passant par C’est comment qu’on freine d’Alain Bashung. À son issue, vous saurez reprendre le rythme du quotidien avec, en tête, l’idée que les temps libres valent autant que les temps pleins

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Le temps qu’il faut 
MAIF Social Club
37, rue de Turenne – 3e
Jusqu’au 24 février 2024
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Les Aliénés du Mobilier national, le retour
au Mobilier national 

Curieux de découvrir des meubles stockés, inutilisés depuis longtemps et qui ont perdu leur caractère patrimonial ? Voilà de quoi il s’agit lorsqu’on parle de pièces « aliénées ». Une seconde fois, le Mobilier national a donné carte blanche à 39 créateurs contemporains afin de réintégrer, selon leur sensibilité, du mobilier ancien et de peu de valeur patrimoniale dans ses collections. Ce lieu d’histoire et d’art vise ainsi à apporter des réponses à cette frange modeste du patrimoine français des XIXe et XXe siècles. Il invite également à considérer avec plus d’intérêt les matériaux anciens, lesquels comportent une valeur écoresponsable à ne pas ignorer par les temps qui courent ! 

Les Aliénés du Mobilier national, le retour
Le Mobilier national 
42, avenue des Gobelins – 13e 
Jusqu’au 7 janvier 2024
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Hors de la nuit des normes, hors de l'énorme ennui
au Palais Tokyo 

Célébrant l'amour, l'amitié, le désir et la sexualité à travers les œuvres de 20 artistes français et internationaux, cette exposition collective remet en question les normes qui entravent nos relations émotionnelles avec une perspective queer et écoféministe. Le titre de l'exposition, inspiré d'une banderole d'une manifestation lesbienne à Genève en 1982, reflète l'humour et la légèreté qui se dégagent de l'exposition, rappelant que l'amour est source de joie et de liberté. Gros coup de cœur pour la salle disco avec triangle lumineux et musique techno, rappelant les clubs queer des années 80 (et encore ceux d’aujourd'hui !).


© Mouvement de libération des femmes (FLQH Zürich, Vanille-Fraise, Les Brigades Roses Neuchâtel etc.),“Homo manif 81 - Lesbienne de mon cœur, tu sais qu’on a raison”, affiche, 4 juillet 1981, Archives Mouvement de libération des femmes (Genève), série 3, sous-série 42, dossier 26.

Hors de la nuit des noms, hors de l'énorme ennui
Palais de Tokyo - Saison automne 2023
13, avenue du Président-Wilson – 16e
Jusqu’au 7 janvier 2024
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Préhistomania
au Musée de l’Homme

Envie de voyager dans le temps jusqu'aux prémices de l'Humanité ? Alors préparez-vous pour une immersion au cœur de la Préhistoire lors de l’exposition événement du Musée de l’Homme, Préhistomania. Vous serez entraînés au cœur de l’art préhistorique, et plus particulièrement l’art pariétal et rupestre, qui fascine tout un chacun. Vous vous baladerez entre des œuvres picturales provenant de grottes, entre des relevés de peintures, des dessins, archives et même photographies : des témoignages on ne peut plus précieux de l’histoire de l’Humanité.

Préhistomania 
Musée de l’Homme

17, place du Trocadéro et du 11 Novembre – 16e
Du 17 novembre 2023 au 20 mai 2024
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Chéri Samba
au Musée Maillol 

Avec plus de 40 ans de carrière, il est le peintre africain contemporain le plus célèbre de sa génération : direction le musée Maillol pour découvrir la rétrospective consacrée à Chéri Samba à travers plus de 50 de ses œuvres issues de la collection Jean Pigozzi. Ces peintures, toutes plus colorées les unes que les autres, nous racontent la vie, les engagements, l'évolution de cet artiste congolais au style inimitable. Il ne vous reste plus qu’à essayer de deviner la réflexion, la satire ou la dénonciation de l’artiste derrière chacune d’entre elles…

Chéri Samba
Musée Maillol
59-61, rue de Grenelle – 7e
Jusqu’au 21 avril 2024
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Théophile-Alexandre Steinlen. L’exposition du centenaire
au Musée de Montmartre 

Si vous ne le connaissez pas encore, il est l’heure de vous plonger dans l’œuvre de Théophile-Alexandre Steinlen, artiste emblématique de Montmartre de la fin du XIXe siècle. Cette exposition marque d’ailleurs le centenaire de sa disparition : elle rend hommage à cet homme inclassable et protéiforme, qui fut dessinateur, graveur, peintre et sculpteur et qui n’appartint qu’à une seule école, celle de la liberté. À côté de son talent et au fil d’un parcours chrono-thématique, vous découvrirez sa carrière et ses engagements, lui qui croyait profondément en la mission sociale et politique de l’art, s’imposant ainsi bien malgré lui en un critique indissociable de son temps. 

Théophile-Alexandre Steinlen. L’exposition du centenaire
Musée de Montmartre 
2, rue Cortot – 18e 
Jusqu’au 11 février 2024 
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À toi de faire, ma mignonne
by Sophie Calle au Musée Picasso 

Photographe le lundi, femme de lettres le mardi et même détective le dimanche, l’artiste aux multiples casquettes Sophie Calle décide cette fois d’investir les quatre étages du Musée Picasso lors d’une exposition inédite. À toi de faire, ma mignonne prend le contre-pied des multiples évènements de la Célébration Picasso 1973-2023 qui mettent à l’honneur l’artiste espagnol. Elle aborde d’autres thématiques décalées qui s'émancipent progressivement du peintre controversé, comme la privation du regard ou la disparition. Une manière de célébrer les 50 ans de la mort de Pablo Picasso… à sa façon. 

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À toi de faire, ma mignonne by Sophie Calle
Musée Picasso
5, rue de Thorigny – 3e
Jusqu’au 7 janvier 2024 
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Polaroils
by France Bizot à la galerie Backslash 

À la fois artiste plasticienne mais également directrice artistique mondialement connue dans le domaine de la publicité, France Bizot exploite depuis longtemps et de nombreuses façons les possibilités qu’offre le Polaroïd. Ce cliché instantané, très à la mode dans les années 2010, est mis à l’honneur par la galerie Backslash. France Bizot s’attache ainsi à décrire et peindre notre présent perpétuel, et les timelines permanentes qui défilent sur nos téléphones, à travers une série de peintures aux différents supports (dont de véritables Polaroïds vintage qui s’effacent pour laisser la place au pinceau de l’artiste). Avec un regard particulier sur notre quotidien, notre rapport aux réseaux sociaux et aux mille et un selfies qui les peuplent outrageusement… 

Polaroils by France Bizot
Galerie Backslash
29, rue Notre-Dame-de-Nazareth – 3e
Jusqu’au 16 décembre 
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