[EN IMAGES] Ce photographe nous dévoile un métro parisien rempli de poésie

Sébastien Durand, un photographe de rue francilien, nous dévoile à partir d’une série de photos surprenante le métro parisien comme on ne l’avait jamais vu. Souvent méprisées par les usagers du métro, préparez-vous à découvrir les entrailles de la capitale sous un tout autre regard, entre poésie et romantisme...

Parfois, prendre les transports en commun à Paris se révèle être une drôle d'aventure, voire un véritable enfer. Attente trop longue, rames bondées, allées souterraines qui sentent l’urine, incivilités, train arrêté plusieurs minutes entre 2 arrêts… un calvaire. Largement décrié par ses usagers, le métro nous réserve cependant quelques belles surprises, surtout lorsque Sébastien Durand, un photographe de rue francilien, se trouve dans les parages armé de son appareil photo. Voici un aperçu de Compagnons de voyage, une série de photographies monochromes, également à l’origine d’un livre appelé Métro Sapiens. Une invitation à une lecture positive, valorisante, poétique, bienveillante et pleine d’humanité du métro parisien, bien loin de l'image triste qu'on lui donne parfois trop vite.

Une plongée poétique dans le métro parisien

Pour Sébastien Durand, voyager dans le métro, c’est voyager dans un autre monde. Avec Compagnons de voyage, l’artiste nous plonge dans un univers en perpétuel mouvement, où le temps s'écoule trop vite, et où la transition entre le point de départ et la destination finale semble être la seule et unique préoccupation. Un lieu de passage où la vie et les interactions humaines n'ont plus leur place. Pourtant, son œil aiguisé laisse apparaître une vision tantôt amusée, tantôt sévère du flot des voyageurs. « Derrière le voyageur pressé, un monde poétique, facétieux et amusé, prêt à ouvrir et tendre de grands sourires. Au-delà des foules qui se croisent sans se voir semble exister d’autres habitants, silencieux, attentifs, curieux, qui se jouent de notre indifférence ».

Comme le rapporte ActuParis, l'artiste nous montre à travers cette série sa faculté à faire cohabiter dans une même image le premier plan et l’arrière-plan.