Ce mois de mai a été l'un des plus maussades de ces dernières années. Entre la pluie, le gel, le vent et les averses de grêle, le dicton aurait largement pu être "le mois de mai fait ce qui lui plait". Pour boire un verre en terrasse, il a fallu slalomer entre les gouttes et nombreux sont ceux qui ont mangé des soupes de pluie sous un parapluie depuis la tant attendue réouverture des terrasses. Seul moyen de se consoler : la plupart des jours fériés sont tombés un samedi, donc pas trop (trop) de FOMO sur les week-ends prolongés.
"Avec un cumul de précipitations agrégées à l’échelle nationale de 50 mm du 1er au 11 mai, mai 2021 affiche pour l’instant un excédent de 70% sur cette période et arrive en 6e position sur la période pour laquelle cet indicateur existe (1959-2021)", indique Météo-France.
La météo devrait ENFIN s'améliorer en cette dernière semaine de mai, grâce au "regonflement de l'anticyclone des Açores vers la France". Mais soleil et chaleurs ne devraient s'installer que début juin, précise le site de la Chaîne Météo.
Un temps pas si inhabituel
Si on adore se plaindre du mauvais temps, on se doit de vous rafraichir la mémoire car monsieur mai n'en est pas à son premier coup. Si la météo est plus fraîche et pluvieuse en moyenne que celle des autres années, elle n'est pour autant pas si inhabituelle en cette période.
"Le mois de mai est connu pour être une période de transition, et qui dit période de transition dit période instable", indique Météo-France à BFMTV.com. "L'instabilité ne veut pas dire qu'on n'aura pas de moments où il ne fera pas beau, ça ne sera juste pas durable".
Une chose est sûre, dans quelques semaines quand la canicule pointera le bout de son nez, on risque fort de regretter ces quelques petites gouttes rafraîchissantes...