Alors que le thermomètre parisien affiche désormais 30°C au compteur, on ne sait pas vous, mais nous, on ne dirait pas non à un petit plouf pour se rafraîchir ! Et si la capitale regorge de piscines pour se baigner tout l’été, rien de vaut la baignade en eaux naturelles, comme celles dans la Seine par exemple ? Ça tombe bien, les Parisien·ne·s pourront bientôt se baigner dans l’une des trois "piscines" qui seront installées dans le fleuve. Enfin bientôt... en 2025. Une nouvelle annoncée par Anne Hidalgo ce mardi 13 juin en marge d’une visite du chantier de construction du bassin de stockage d’Austerlitz, dans le 12e.
Pas une, pas deux, mais trois piscines !
On vous l’avait déjà annoncé il y a quelques semaines, mais la Mairie de Paris a instauré un "Plan Qualité de l’Eau et Baignade" afin de lutter contre les rejets polluants dans la Seine et ainsi permettre aux habitant·e·s de la capitale de se baigner dans le fleuve. Au total, 5 sites de baignade sont à l’étude : deux sur les bords du parc Rives de Seine (Paris Centre), un sur le bras Marie (Paris Centre), un au port de Bercy (12e), face à la BnF, et un sur l'allée du Bord-de-l'Eau dans le bois de Boulogne (16e), selon la Ville de Paris.
À l’origine, seuls un ou deux devaient ouvrir au public en 2025, mais finalement, la Ville a revu sa copie à la hausse et vient d’annoncer que trois "piscines" allaient finalement être aménagées dans la capitale dès l’été 2025. Si la maire de Paris n’a pour le moment pas précisé quels étaient les 3 sites retenus, son entourage affirme que des annonces seront faites « début juillet », selon les informations du Parisien.
Assainir la Seine pour les Jeux Olympiques
S’il est interdit de faire trempette dans la Seine, c’est parce qu’elle est jugée impropre à la baignade en raison des bactéries (escherichia coli et entérocoques), et ce depuis 1923. Mais avec l'arrivée des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, la Mairie accélère la reconquête environnementale et sanitaire du fleuve, afin de permettre aux trois épreuves de natation de s’y dérouler (triathlon, paratriathlon et natation marathon). Un projet à 1,4 milliard d’euros qui n’aurait certainement pas été mis en place sans l'événement sportif.
Dans ces "piscines", la Mairie prévoit d’autoriser la baignade « encadrée et surveillée par des maîtres-nageurs », avec des horaires qui seront « sans doute » calqués sur ceux de Paris-Plages, rapporte le Parisien. Un système à l’image des zones de baignade installées chaque été depuis 2017 au bassin de la Villette.