Le Bonbon

Arrêtez tout : la fin de l’humanité est prévue pour 2050

Le 21 décembre 2012 avait fait couler beaucoup d’encre. Si le calendrier maya prédisait la fin du monde pour cette date, aujourd’hui en 2019 le mythe semble bien loin. Et pourtant cette fois-ci l’info, très sérieuse, nous vient d’une équipe de chercheurs australiens : l’humanité devrait bientôt disparaître.

Le constat est effarant. L’étude, publiée le 30 mai dernier par le Breakthrough National Centre for Climate Restoration, accuse le réchauffement climatique d’être une menace pour la survie de l’humanité. Partant du principe qu’aucun pays ne respectera les recommandations de l'Accord de Paris d’ici dix ans (on ne va pas se mentir, il y a des chances pour que ce soit le cas), les chercheurs ont calculé que la planète devrait se réchauffer d’au moins 3 degrés.

3 degrés. 3 degrés qui ne se font pas ressentir, 3 degrés qui font même plaisir lorsqu’on boit un verre en terrasse au soleil ou qu’on improvise un pique-nique dans le parc du coin. Pourtant, une augmentation de 3 degrés au thermomètre signifierait des pénuries d’eau et donc d’importants problèmes d’agriculture, et sans agriculture, difficile de nourrir les quelques 10 milliards d’humains supposés peupler la planète en 2050. 3 degrés qui feraient fondre l’Arctique tout entier, et qui détruiraient totalement les écosystèmes, de la forêt Amazonienne à la grande barrière de corail. 3 degrés qui entraîneraient sécheresse et famine.

En bref, l’activité des hommes aujourd’hui est si destructrice qu’il ne leur faudrait que 30 ans pour détruite l’humanité toute entière : En 2050, nous aurons atteint le point de non retour, provoquant l’effondrement de la planète, des hommes, des nations.

En cette journée mondiale de l’environnement, ce rapport laisse un arrière-goût amer. Peut-être serait-il temps pour chaque pays de stopper l’horloge, de se débarrasser des énergies fossiles, d’atteindre la neutralité carbone, de réduire ses émissions de gaz à effets de serre, de restreindre le transport international. Et nous, de notre côté, d’agir à notre niveau, tant qu’il en est encore temps (on t’aide ici).