Le Bonbon

Vélo et santé mentale : quels sont les impacts d’une pratique régulière ?

Jeudi 10 octobre, soit dans une semaine pile, nous célébrerons la Journée Mondiale de la Santé Mentale. L’occasion pour nous de dresser un pont entre cette question fondamentale et l’un de nos sujets de prédilection : le vélo. Et on a d’emblée une très bonne nouvelle pour vous : la petite reine agit comme un antidépresseur naturel !

Ce n’est un secret pour personne, le vélo, comme n'importe quel sport, c’est bon pour la santé physique. Mais saviez-vous qu’une pratique régulière avait également des effets plus que positifs sur la santé mentale ? C’est en tout cas ce que révèlent plusieurs études récentes, qui se penchent sur la pratique de plus en plus répandue de la bicyclette. Et alors que la Journée Mondiale de la Santé Mentale arrive à grands pas, on s'est dit que c’était le moment idéal pour vous faire un petit topo de tous les bienfaits du "vélotaf".


Souriez, vous pédalez

Au mois de janvier 2024, l’Université d’Édimbourg se penchait sur les liens entre dépression et pratique du vélo. En étudiant plus de 370 000 personnes entre 16 et 74 ans, les chercheurs ont pu observer une baisse de 15% dans la prescription des antidépresseurs chez les personnes utilisant leur deux-roues comme moyen de transport régulier, et plus particulièrement chez les femmes. Mais alors, pourquoi est-ce que le vélo agit comme un traitement naturel contre l'anxiété et le stress ?

Tout d’abord car, comme n’importe quelle pratique sportive, il permet de libérer des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine, trois hormones associées au bonheur, dont le taux augmente instantanément la bonne humeur, mais également la confiance en soi. Une confiance en soi renforcée par les apports physiques de cette activité : on se sent bien dans son corps, dont on peut observer la transformation, et ça fait du bien au moral.

À cela, ajoutez un élément majeur : quand on fait du vélo quotidiennement, on profite de la luminosité extérieure, ce qui permet de faire le plein de vitamines, mais aussi d’améliorer la qualité de son sommeil, de prendre l’air, et d’apporter une bonne dose d’anandamides à notre système endocannabinoïde. Rebelote, on est sujet à "l’ivresse du cycliste", et ça ne fait qu’améliorer notre humeur générale.


Roulez plus vite que le stress

Grâce à ces éléments, la pratique régulière du vélo permet donc de faire baisser naturellement le taux d’anxiété au quotidien. C’est en tout cas ce que corrobore une étude récente menée par Lime et IPSOS, qui souligne que 90% des usagers se sentent plus libres et épanouis après un trajet à vélo. Cela permet par ailleurs à plus de 80% d’entre eux de commencer la journée plus apaisés, et de décompresser plus efficacement après les heures de travail.

Il faut dire que prendre le vélo permet d’éviter les galères de transports en commun, les retards et les grèves. On a plus de liberté, et c’est un moyen de transport beaucoup plus fiable que le réseau du métro parisien. Et pour les adeptes du vélo en libre-service, double dose de plaisir, puisqu’on s’évite le stress de savoir si son vélo risque d’être volé ou non. Si, en plus, le véhicule est électrique, on se fait du bien sans pour autant risquer d’arriver tout transpirant au boulot.

On n’oublie pas un facteur essentiel dans la diminution de l’anxiété, chez certaines personnes en tout cas : marche exceptée, le vélo est le mode de déplacement le plus écologique qui soit. En faire régulièrement, c’est donc se faire du bien à soi, mais aussi à la planète. Un très bon moyen pour les solastalgiques (les grands angoissés du réchauffement climatique) de faire baisser un peu la pression, et de se faire du bien.

Dernière chose, le vélo permet de faire baisser considérablement la dose de stress parce qu’il a des effets extraordinaires sur le cerveau. Non seulement ça permet de ralentir le processus de vieillissement de cet organe majeur, mais ça augmente aussi les capacités cognitives des usagers. En effet, qui dit sport, surtout en extérieur, dit meilleure oxygénation du cerveau, et donc meilleure concentration au quotidien. Pas besoin de chercher plus loin pour trouver la raison de la pertinence et de la brillance de cet article : le vélotaf.


Un pédalage tout-en-un

Dernier aspect non négligeable de la pratique du vélo, qui aide également les cyclistes à se sentir au top de leur forme : les bienfaits physiques. On va peut-être ici enfoncer quelques portes ouvertes, mais ça ne fait jamais de mal de le rappeler, et ça joue sans aucun doute sur le fait de se sentir bien. Le vélo, ça reste avant tout un sport, et son usage régulier (il suffit de quelques minutes par jour) aide au renforcement musculaire, mais aussi à la santé cardiovasculaire.

Plus que cela, le vélo, parce que c’est un sport assez global qui sollicite pas mal de parties du corps (des jambes aux abdos en passant par le dos et les bras), améliore le souffle, l’équilibre et la circulation sanguine. Et, une fois de plus, les études sont formelles, grâce à tout ça, on réduit les risques de cancer et de maladies cardiaques de 45%. Et on dynamise aussi sa vitalité sexuelle, ce qui ne peut pas faire de mal, que ce soit physiquement ou psychologiquement.

Vous l’aurez compris ici, mais aussi dans tous nos autres articles sur le sujet, le vélo, c’est absolument fantastique, et on comprend qu’il s’impose peu à peu comme véritable maître dans les rues de la capitale. C’est un moyen de se faire du bien, au corps et à l’esprit, et de réintégrer facilement une pratique sportive dans son quotidien, et ce quel que soit son âge ou son milieu. Alors plus de doutes maintenant, en selle, et on pédale !