Le Bonbon

Virus de la tomate : un premier cas confirmé en France

Alors que la situation n’a jamais été aussi préoccupante et que le réchauffement climatique met en danger la pérennité de notre biodiversité, un premier cas de virus de la tomate vient d’être détecté dans une exploitation en Bretagne. Une maladie extrêmement virulente qui a déjà fait de nombreux ravages en Allemagne, Angleterre, Pays-Bas ou encore Italie.

La tomate est à son tour contaminée par un mystérieux virus. Ce lundi 17 février, le ministère de l’Agriculture a confirmé la contamination de fruits en serre dans le Finistère par une maladie virulente, faisant peser un réel risque économique. Avec son doux nom de Tomato Brow Rugose Fruit Virus (ToBRFV) ce virus s’attaque aux plants de tomates. Résultats : leurs peaux sont décolorées et rugueuses, et les tomates perdent de leur saveur.

Comment stopper la contamination ?

Le virus de la tomate serait apparu au Moyen-Orient en 2014 puis dans les zones de production au Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas et Italie fin 2019. Dans le Finistère, le virus semble avoir été introduit par des plants provenant d’Angleterre. Il contamine alors toutes les cultures exposées, qu’elles soient sous serre ou en plein air. Malheureusement, aucun traitement n’existe à l’heure actuelle. La seule solution est la destruction des tomates et la désinfection du site. « C’est un virus difficile à éradiquer. Il est extrêmement résistant dans l’environnement. Il peut perdurer dans le sol ou à la surface d’un outil contaminé pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois », explique Philippe Reignault, directeur de l’Anses au Parisien.

Que risque-t-on ?

Le virus de la tomate n’a heureusement aucun impact pour l’homme. Un plan de vigilance renforcé à été déployé par l’AOP Tomates de France et l’Anses afin de limiter la propagation. Car le virus de la tomate peut infecter jusqu’à 100 % des plantes sur un site de production. Affaire à suivre...