Le Bonbon

Film 2014 : les films les plus marquants de l'année !

Vous les avez manqués ? Voici les incontournables d'une année très prolifique, le top de la production cinématographique, en un mot le meilleur du cinéma en 2014 !


Boyhood 

Richard Linklater filme l'aube d'une vie. On suit le jeune Mason de ses six ans jusqu’à la majorité et on vit avec lui ses rêves, ses premières déceptions, ses interrogations sur la vie, ses premières amours, ses premiers chagrins. Elevé avec sa sœur par des parents divorcés, Mason est balloté entre une mère volontaire et un père artiste avant de prendre son propre envol vers la vie d'adulte. Boyhood nous renvoie à notre propre vie, notre passage à l'âge adulte et nous reconnecte incontestablement avec nos espoirs d'enfants et nos rêves d'adolescents. A voir ou revoir quand on a un coup de blues. 

L'anecdote ? Ce sont les mêmes acteurs qui jouent tout au long du film, car celui-ci a été réalisé en 12 ans. 
Quand on a envie de ? Se détendre, relativiser sur notre vie et rêver. 


Les Nouveaux Sauvages

On a envie de vous raconter la première histoire de ce long métrage pour vous donner envie mais on se retient. Oui, parce que dans ce film argentino-espagnol, il y a six histoires différentes. Des personnes réunies de façon étrange dans un avion, un duel d'hommes virils, une mariée enragée... Les Nouveaux Sauvages révèle à travers des personnages aux réactions démesurées l'ardeur de la passion. On passe du souffle coupé aux éclats de rire en un instant. Felicidades Damián Szifrón.

L'anecdote ? Nommé dans la catégorie du Meilleur film étranger aux Oscars 2015, Relatos Salvajes (le titre original) remet au goût du jour les films à sketches que l'on pouvait voir dans les années 60.
Quand on a envie de ? Rigoler entre potes ou en famille.


Philomena

Philomena a eu le malheur de tomber enceinte hors mariage dans l'Irlande catholique des années 50. Quand son fils adoré a trois ans, les bonnes sœurs le font adopter par des Américains sans son accord. Après avoir gardé le secret toute sa vie, Philomena, âgée de 70 ans, décide de traverser l'Altlantique pour partir à la recherche de son fils perdu. Et pas en mauvaise compagnie : le journaliste désabusé Martin Sixsmith - qui vient de se faire virer - la suit pour écrire un livre sur ce destin. Entre les valeurs catholiques de la généreuse Philomena et l'humour british et vif de Martin, on passe du rire aux larmes sans transition. Les deux protagonistes ne sortirons pas indemnes de leur aventure humaine, et nous non plus. 

L'anecdote ? Philomena du Britannique Stephen Frears est tiré d'une histoire vraie. Le film nous rappelle tristement que les mères célibataires ou "filles perdues" n'avaient pas la cote auprès des bonnes sœurs irlandaises des années 50. Ostracisées par la société conservatrice catholique, beaucoup d'entre elles ont été contraintes d'abandonner leur enfant pour qu'il soit adopté.
Quand on a envie de ? Rire, compatir, vivre une aventure poignante. 


Her

Qu'est-ce qui fait qu'on tombe amoureux ? Une voix, un corps, une personnalité, un visage ? Théodore Twombly vit mal sa rupture. Seul et renfermé sur lui-même, il décide d'acheter un peu innocemment un nouveau programme informatique capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. C'est alors que naît Samantha, une voix chaude et calme qui plaît tout de suite à Théodore. Elle jouera d'abord la psy patiente, puis l'amie fidèle, avant de devenir son amante officiel. On est captivé par le romantisme de Théodore (Joaquin Phoenix) et le bovarysme de Samantha. Deux personnages qui forment un couple pas si loin de l'ordinaire.

L'anecdote ? Même si elle n'incarne "que" la voix du système cousin de Siri, Scarlett Johansson a remporté le Prix d'Interprétation Féminine au 8e Festival International du Film de Rome, en novembre 2013. 
Quand on a envie ? D'histoire d'amour impossible. Je crois que le monologue de la dernière scène m'a fait pleurer. 


Mommy

Impossible de ne pas avoir entendu parler du cinquième film du petit prodige Xavier Dolan. Si jamais, on vous rappelle le synopsis : “Mommy”, c’est Diane Després, quadra sexy et courageuse qui élève seule son garçon. Steve a 16 ans, il est beau, blond, aime sa “mommy” mais souffre d’un léger problème : il pique des crises pour un oui ou pour un non. Une bombe à retardement quoi. Le duo, aidé de leur voisine douce et mystérieuse, essaie de surpasser tant bien que mal les épreuves de la vie. Une histoire d'amour mère-fils aussi dangereuse que passionnelle. 

L'anecdote ? Le film est tourné en 1:1. Après avoir testé ce format sur le clip College Boy d'Indochine (qui fait écho au film 1:45), le réalisateur québécois a voulu réitérer l'expérience : « Le quadrilatère qu’il constitue encadre les visages à la perfection, et représente à mes yeux l’idéal en termes de portrait ; aucune distraction ni affectation possibles : le sujet est indéniablement le personnage, au centre de l’image, toujours. Les yeux ne peuvent l’éviter. »
Quand on a envie ? De rire, pleurer, danser et prendre une bouffée d'air. 


Le vent se lève

Supposé être le dernier film du grand réal japonais Miyazaki, Le vent se lève est de loin son opus le plus réaliste. Le grand maître du studio Ghibli nous peint le portrait âpre d'un ingénieur de l’aéronautique à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Jiro (inspiré du fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni) rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. 

L'anecdote ? Le personnage principal du Vent se lève se rapproche beaucoup du réalisateur, puisqu'ils partagent l'amour de l'aviation et l'aversion de la guerre. Malgré tout, Jiro continue de vouloir créer l'avion parfait même s'il servira de noirs desseins. 
Quand on a envie ? De voyager, de parcourir notre imaginaire.


The Grand Budapest Hotel

Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. Dans un univers absolument loufoque comme sait si bien les mettre en scène le créatif Wes Anderson, on est pris dans une spirale de scènes aussi burlesques que captivantes dont on n'a pas envie de sortir. 

Le plus ? Un casting à tomber. Bill Murray, Tilda Swinton, Edward Norton, Adrien Brody, Owen Wilson, Saoirse Ronan, Jude Law et bien d'autres...
Quand on a envie ? De se laisse emporter par une histoire digne d'un conte de fée. 


Les Nouveaux Héros

Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…

L'anecdote ? Depuis le rachat de Marvel Entertainment par la Walt Disney Company fin 2009, Les Nouveaux Héros est le premier film d'animation des studios qui adapte un comics signé Marvel.
Quand on a envie ? D'aventures bon enfant et d'émotions. 


Gone Girl

Avec David Fincher aux manettes et Ben Affleck en rôle-titre, Gone Girl fut un carton en salles. Le film débute avec la disparition inexpliquée d’Amy, le jour de son anniversaire de mariage. Son époux, Nick, signale le cas à la police car un meuble brisé dans leur maison semble indiquer un kidnapping violent. Mais au fur et à mesure que les détectives plongent dans les rouages de son couple, des questions se posent. Nick est-il un mari violent ? Ou est-ce une terrible machination ? 

L'anecdote ? Gone Girl, une ode aux thèses "masculinistes" ?  L'association Osez le féminisme ! et d'autres médias ont pris en grippe l'opus de David Fincher. Selon eux, le caractère d'Amy incarnerait le « cliché patriarcal de la perversion féminine idéale ». Vous nr voulez pas voir le film pour nous dire votre avis ? 
Quand on a envie ? De suspense et de frissons ! 


Interstellar

Le premier film de science-fiction de Nolan a (presque) fait l'unanimité. Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire. Vers l’infini et au-delà !

L'anecdote ? Depuis 2006, c'est Steven Spielberg qui développait le projet Interstellar ! Mais comme le cinaste n'a pas le temps, il proposa à Christopher Nolan, qui devait se contenter de signer le scénario, de reprendre le projet à son compte. 
Quand on a envie ? D'être tenu en haleine devant de jolis effets spéciaux à grand budget.