On considère toutes les options avant d’acheter

Avant toute chose, il faut savoir que se mettre au vélo dans Paris ne signifie pas forcément casser son PEL pour acheter la pointe de la pointe des fatboy, ces aberrations de la nature à mi-chemin entre le vélo et le scooter. Il existe en effet plein d’autres options pour profiter de la petite reine, qui règne aujourd’hui en maître sur la capitale. Vous pouvez acheter un vélo d’occasion, mais aussi passer par la location avant de vous y mettre sérieusement, pour vous tester un peu, et savoir si ça vous plaît vraiment. Pour ça, on devient adepte des Vélibs, Lime et autres dotts, ou on passe par la location longue durée, comme les superbes Véligo. Et quoi qu’il arrive, on n’oublie pas qu’il existe un certain nombre d’aides financières pour tout ça.

On s’équipe convenablement

Une fois le vélo en votre possession, il est temps de passer aux choses sérieuses. Et ça commence par un petit tour chez Décathlon (ou n’importe quelle autre enseigne de sport, ça marche aussi). Là-bas, on se procure de quoi s’équiper de la tête au pied, pour sa sécurité et celle des autres. Le point principal étant, bien évidemment, un casque. On pense ensuite à la sonnette, véritablement salvatrice dans les rues de Paname, les phares et les bandes lumineuses. Et pour les plus motivés, on achète directement tout l’équipement de pluie, pour être sûr de ne pas reculer et abandonner à la première intempérie. Avec tout ça, vous n’avez plus aucune excuse, vous êtes fins prêts, en selle !

On révise son code de la route

Une fois sur la route, attention ! Nombreux sont les cyclistes parisiens à être soumis à un syndrome dévastateur : celui de se prendre pour les rois du monde. Pourtant, ne vous fiez pas au comportement de vos voisins, il n’en est rien, et vous devez respecter le Code de la route, et laisser passer les piétons quand il y a de grosses lignes blanches au sol, comme tout le monde. Alors avant de s’élancer sur les pistes de la capitale, on n’hésite pas à se refaire les bases, et à revoir un peu les règles en vigueur. Ça vous permettra d’éviter les accidents, mais aussi, qui sait, une amende salée pour une raison ou une autre. Et parce que vous nous êtes sympathiques, on vous livre un petit secret pour mieux circuler : rouge, ça veut dire stop.

On repère les adresses utiles

Mieux vaut être honnête, à vélo, les bricoles ça arrive. Heureusement, comme la capitale est clairement la meilleure ville de France pour faire du deux-roues (ce n'est pas nous qui le disons, c’est cette étude), elle regorge de petites adresses à garder sous la main en cas de pépin. On vous propose donc de consulter régulièrement notre top des réparateurs de vélo, idéal en cas de chaîne qui grince, de roue qui frotte ou de pédale qui saute. Et si, malheureusement, vous cassez votre fidèle destrier ou pire, si vous vous le faites voler, on a aussi une petite sélection de boutiques cools ou trouver un remplaçant. Il ne vous reste plus qu’à découvrir par vous-même les meilleurs racks à côté de chez vous ou de votre boulot, et vous êtes parés !

On s’arme d’un peu de patience

Avec tout ce qu’on vient de vous donner comme conseils, il ne vous reste plus qu’à vous y mettre, et tout se passera très bien. Alors, oui, on sait, sur le papier, ça peut faire un peu peur, car les gens vont vite, et sont parfois très bêtes et méchants. Mais on vous promet que, passé la frousse des premiers trajets, vous aurez, vous aussi, vos petites habitudes et vos chemins de prédilection pour vous rendre à tel ou tel endroit. Le meilleur moyen pour s’épanouir à vélo, finalement, c'est de monter dessus, de sourire un bon coup, et de tracer son petit bonhomme de chemin en respectant toujours les autres usages. Allez, roulez jeunesse !