Oui, on sait, faire du vélo, c'est sympa. Mais être cycliste dans les rues de Paris, parfois c’est un peu la guerre. Entre les piétons qui passent au rouge, les voitures qui n’ont clairement aucun respect et les autres vélos qui se prennent pour les rois, il faut savoir s’imposer. Et puis en ce moment, avec le froid et le jour qui dure à peu près 2 min 30, ça devient d’autant plus compliqué. Mais si vous suivez ce guide, vous aurez peut-être une toute petite chance de vous en sortir vivant.
De quoi se protéger du froid
En ce moment, c’est sans doute LA priorité numéro 1. Il fait -15 depuis quelques jours, et ça va pas aller en s’arrangeant cette affaire, on vous le dit. Alors on n’hésite surtout pas à sortir les vêtements thermiques, les gants, et le combo bonnet/cagoule. Et pour les plus frileux, la combi de ski reste encore très certainement votre meilleure alliée. Si en plus elle est un peu vintage, de couleur flashy de préférence, c’est coup double, on vous verra d’autant mieux sur les pistes (cyclables donc, suivez un peu).
De quoi se faire voir
On en parlait juste au-dessus, mais il n’y a pas plus dangereux que d’être invisible à vélo. Et en ce moment, alors qu'il fait nuit 90% du temps, ça peut être un challenge. L’avantage, c’est qu’il existe plein de moyens d’être vu tout en conservant un style exceptionnel. Exit les traditionnelles lumières (qui sont tout de même importantes hein, ne nous faites pas dire ce qu’on n’a pas dit), on opte en plus pour des bâtons lumineux sur les rayons, des vêtements réfléchissants qui pètent, et des brassards phosophorescents à foison.
De quoi se faire entendre
Qui n’a jamais craint de devenir violent face à un autre cycliste qui, écouteurs sur les oreilles, continuait à gentiment occuper l’intégralité de la voie, le tout à la vitesse d’une tortue centenaire ? Et cela malgré les coups incessants de sonnette ? On vous propose donc de passer à l’étape supérieure en investissant dans un klaxon extrêmement puissant, à utiliser avec modération quand même, on compte sur vous. Ou bien dans un brouilleur d’ondes qui vous permettrait de contrôler à distance le niveau sonore dans les oreilles de vos très chers acolytes, mais c'est plus compliqué.
De quoi anticiper
Si vous êtes aussi raisonnables et responsables que nous, le plus dangereux, quand on est à vélo, c’est quand même très souvent les autres utilisateurs. Une voiture qui tourne sans prévenir, un autre vélo qui nous dépasse à la vitesse de la lumière sans aucun bruit. Pour cela, on vous conseille fortement d’investir dans un rétroviseur, parce les radars à détection anticipée de mouvements, malheureusement, ça ne court pas les rues.
De quoi se protéger tout court
C’est sûrement le plus évident, mais il est parfois important de rappeler les bases. Quoi qu’il arrive, le vélo c'est dangereux, et, comme la vie est injuste, les accidents, ça arrive. Alors même si on pense que c’est nul ou quoi, le casque, c’est essentiel. Même si on est à Velib', pas d'excuse. Et on vous encourage même à investir dans des protections dorsales car oui, des piétons ou des automobilistes qui vous jettent des trucs dessus, ça peut arriver, on est témoins.