Le Bonbon

Un millier de chênes centenaires vont être abattus pour reconstruire la flèche de Notre-Dame de Paris

Victime d’un terrible incendie le 15 avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris a perdu sa toiture et sa célèbre flèche. Alors que les dons ont rapidement afflué, Emmanuel Macron avait promis une reconstruction dès 2021. Mais pour reconstruire cette fameuse flèche, un millier d’arbres devront être abattus. Est-ce bien raisonnable ? Rien n’est trop beau pour Notre-Dame…

Des flammes, de la fumée et un trou béant dans le plafond là où la flèche s’est écroulée : le 15 avril 2019, le bâtiment le plus visité d’Europe a été ravagé par les flammes. Une catastrophe aussi inattendue que désastreuse. 

Une reconstruction dès 2021

Pour pouvoir reconstruire la flèche de Notre-Dame, les architectes devront arpenter la forêt de Conches-Breteuil dans l’Eure à la recherche d’un certain type d’arbres : des chênes centenaires ou bicentenaires de 50 à 90 cm de diamètre et de 8 à 14 m de hauteur. « Il s'agit de l'héritage d'une sylviculture ancienne, pas des arbres de 20 ans mais des arbres très anciens. Y compris des plantations décidées par d'anciens rois pour réaliser des constructions navales et assurer la grandeur de la flotte française », explique Dominique de Villebonne, directrice adjointe de l’Office national des forêts à nos confrères du Parisien

Une fois coupés, les arbres devront reposer au sec entre 12 et 18 mois avant d’être travaillés. Ils serviront ensuite à réaliser les 2 000 pièces de bois nécessaires à la reconstruction.