Le Bonbon

Amnesty International revient avec sa campagne 10 jours pour signer : dénonçons les injustices !

Les fêtes approchent, et si notre première envie est souvent de faire plaisir à nos proches, on peut aussi faire du bien à l’humanité pour moins que ça. Ça tombe bien, les 10 jours pour signer d’Amnesty International arrivent à grands pas.

Chaque année, autour du 10 décembre – Journée internationale des droits de l’Homme –, c’est un rendez-vous avec l’humain qui nous attend dans le monde entier avec le retour des 10 jours pour signer d’Amnesty International. L’objectif est simple : mobiliser un maximum de gens du 4 au 13 décembre 2020 pour défendre 10 situations de femmes et d’hommes dont les droits sont violés dans leur pays. Et cette année est spéciale : vu le contexte sanitaire actuel, l’opération pourrait durer cette fois-ci jusqu’au printemps, au moins en ligne.

 
Dix profils à soutenir pour lutter contre les injustices

Pour cette édition 2020, 10 jours pour signer couvre un large champ d’activistes au sein de leurs pays, mais aussi de victimes d’injustice dont les droits ont été bafoués. On retrouve alors des profils comme celui de Nassima Al-Sada, jeune Saoudienne mise derrière les barreaux pour avoir défendu les droits des femmes de son pays et avoir pris part activement à l’arrêt de l’interdiction de conduire jusqu’alors en vigueur.


Nassima Al-Sada, condamnée en Arabie Saoudite pour avoir défendu les droits des femmes. © Amnesty International

En Algérie, Khaled Drareni, journaliste indépendant, se retrouve emprisonné injustement pour deux ans ferme, accusé d’atteinte à l’intégrité du territoire national pour couvrir de façon transparente les évènements du Hirak. Du côté de la Turquie, le groupe Solidarité LGBTI+ de l’université Odtü risque trois ans de prison pour avoir bravé l’interdiction d’organiser l’édition 2019 de la Pride du campus, qui a pourtant lieu chaque année depuis 2011.

Les cas sont nombreux, et l’injustice souvent écœurante. Entre les menaces de mort reçues par Jani Silva en Colombie pour essayer de protéger l’Amazonie et les 32 ans de prison pour avoir essayé d’abolir la torture au Burundi de Germain Rukuki, il est difficile de rester de marbre et de ne pas se sentir concerné, nous qui évoluons dans un pays aux multiples libertés.


Jani Silva, militante pour l'Amazonie, menacée de mort et d'assassinat dans sa Colombie natale. © Amnesty International


Tout le monde peut agir et faire réagir

Pour prendre part à cette action humanitaire collective et mondiale, il existe plusieurs moyens : signer une ou plusieurs pétitions pour ces personnes, écrire une lettre aux autorités pour développer un argumentaire, les interpeller via les réseaux sociaux… jusqu’à organiser son propre évènement ou monter son propre stand, le tout recensé sur l’agenda d’Amnesty International. Des actions "simples" peuvent aussi tout bonnement réchauffer les cœurs et remonter le moral de ces personnes qui luttent au quotidien : leur envoyer du courrier ou à leurs proches, écrire un message de soutien sur les réseaux sociaux. « Chaque signature, chaque interpellation des autorités publiques et des entreprises n’est pas seulement un appel aux gouvernements pour qu’ils protègent les défenseurs, mais aussi un acte de solidarité pour la défense des droits humains. »

Vous pouvez consulter les différents profils directement sur le site d’Amnesty International, où sont également disponibles toutes les informations pour bien se préparer aux 10 jours pour signer. Les enjeux sont chaque année aussi importants et on sait que nos petits lecteurs ont un grand cœur, alors on espère que vous serez nombreux à faire un geste !