Le Bonbon

Après le périph', deux autoroutes parisiennes réduisent aussi leur vitesse

Dès la semaine prochaine, deux portions d’autoroute proches de la capitale vont subir une réduction importante de leur vitesse maximale autorisée. Et après le fiasco actuel autour du périph' passé à 50 km/h, on imagine que cette nouvelle risque de faire bien des heureux.

À peine sort-on du débat massif provoqué par la baisse de la vitesse sur le périph’, alors que la colère des automobilistes est simplement passée de 1000 à 950%, qu’un nouvel arrêté préfectoral risque de relancer les hostilités. Deux portions de l’A4 et l'A86, les deux autoroutes principales qui bordent la capitale, vont être abaissées à 70 km/h dès le début du mois de novembre.


Une mesure demandée depuis longtemps

L'expérimentation devrait durer un an. Dès la semaine prochaine, les 5 et 8 novembre pour être précis, la vitesse de l’A4 dans le Val-de-Marne et celle de l’A86 en Seine-Saint-Denis seront abaissées de 20 km/h, passant ainsi de 90 à 70 km/h. Un essai qui, s’il risque de se prendre les foudres de certains usagers, était pourtant demandé depuis des années par différentes municipalités traversées par ces portions de route.

C’est par exemple le cas du maire de Charenton-le-Pont qui voit ce changement comme une grande victoire pour sa ville, aussi bien en termes de santé et de bruit que de sécurité. Un moyen évident pour l’élu d’améliorer les conditions de vie des riverains, souvent confrontés au bruit et aux dangers causés par les accélérations trop importantes des conducteurs lorsqu’ils rejoignent cette branche depuis le périphérique.


Une mise en place progressive

Les nouveaux panneaux devraient apparaître dès la semaine prochaine, pour une mise en place de la nouvelle limitation immédiate. Sur l’A4, ils seront installés dans la nuit de lundi à mardi prochain de Paris vers la banlieue, et la nuit suivante pour l’autre sens. Sur l’A86, c’est le 8 novembre au matin que les travailleurs et autres personnes en déplacement auront la joie de les voir pour la première fois.

Pendant une année, des données seront collectées régulièrement afin de mesurer l’impact de cette mesure sur le bruit, la sécurité et la pollution, pour éventuellement la pérenniser, et ainsi améliorer les conditions de vie des 14 000 Franciliens directement concernés par ces questions. Une victoire pour les habitants, donc. Reste à savoir maintenant si elle sera acceptée par le reste des personnes concernées… Que les Hunger Games commencent !