Le Bonbon

Les arrêts à la demande désormais généralisés dans les bus parisiens après 22h

Expérimentée en banlieue parisienne depuis 2018, la RATP va généraliser la descente à la demande après 22h entre deux arrêts de bus, dès le 1er septembre.

Pour le confort et la sécurité de tous·tes, la RATP va généraliser la descente à la demande entre deux arrêts après 22h à partir de ce vendredi 1er septembre pour les bus parisiens, a annoncé lundi la présidente d'Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse. « À partir du 1er septembre, les bus opérés par la RATP vont progressivement pratiquer la descente à la demande après 22 heures dans tout Paris », déclare la patronne d'IDFM au Parisien, présentant cette mesure déjà expérimentée en banlieue depuis 2018 comme « une bonne nouvelle pour la sécurité, notamment des femmes ».


« Il reste beaucoup de sujets sur la qualité de service »

À moins d'un an des Jeux Olympiques 2024, Valérie Pécresse estime qu'« il reste beaucoup de sujets sur la qualité de service », alors que les opérateurs — RATP en tête — peinent toujours à recruter du personnel, si bien que « trop de bus, de métros ou de trains n’ont pas circulé ». « J'attends des opérateurs qu'ils mettent tout en œuvre pour assurer une offre à 100%, comme ils s'y étaient engagés », martèle l'élue, qui dit leur avoir demandé de « (mettre) l'accent sur toutes les lignes qui desservent les établissements scolaires ». 


Les femmes en grande majorité victimes d'agressions sexuelles ou sexistes

Selon une étude publiée par l'Institut Paris Région en novembre 2022, 9 personnes sur 10 victimes d'agressions sexuelles ou sexistes dans les transports en commun en Île-de-France sont des femmes. Parmi elles, 47,4% ont moins de 25 ans et 25,6% des femmes entre 18 et 24 ans mentionnent plus de dix situations anxiogènes au cours de la dernière année. Une proportion importante qui se répercute sur le fort sentiment d’insécurité qu'elles peuvent éprouver. En effet, 5% des Franciliennes renoncent à prendre les transports par peur d'être agressées.