Le Bonbon

5 astuces pour survivre dans la ligne 8 à Paris

La ligne 8 est officiellement l’une des pires lignes de métro de la capitale. Alors en attendant que le plan de rénovation soit effectif, voici quelques astuces pour y survivre au quotidien.

Quais bondés, rames semblables à de vraies boîtes à sardines, temps d’attente trop long, interruptions presque quotidiennes… La ligne 8, la plus longue du réseau parisien, est loin de ses heures de gloire. Boudée par tous·tes les Francilien·nes, tout de même obligé·es de l’emprunter régulièrement, la ligne violette en prend pour son grade. Et pour cause, elle n’est pas la plus sympa à emprunter. Entre ses vieilles rames, son éclairage digne d’un film d’horreur, ses sièges datant presque d’un autre temps… Un bon coup de neuf ne serait pas de refus. 

Lors d’un point presse le 28 février dernier, Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, et Jean Castex, président de la RATP, ont annoncé un plan de modernisation sur plusieurs années. 1 milliard et 100 millions d’euros sont investis pour la rénovation des rames (en activité depuis plus de 30 ans), une nouvelle flotte de trains et un nouveau centre de maintenance des trains à Créteil entre autres. D’ici 2030 la ligne 8 aura donc fait totalement peau neuve. Mais en attendant, comment survivre au quotidien ?


On se penche sur d’autres alternatives

Après tout, la ligne 9 c’est un peu la même chose mais en plus confortable, non ? Trêve de plaisanteries, on le sait bien, on ne prend pas la 8 pour le plaisir mais bien parce qu’on n'a pas trop le choix. Mais après tout, les beaux jours sont presque arrivés : c’est le moment de rentabiliser ce vieux vélo acheté un franc six sous sur LeBoncoin ou de faire fonctionner ses gambettes pour une petite balade quotidienne dans les rues de Paris. Privilégiez un maximum la marche, votre bien-être général vous remerciera. 


On opte pour des écouteurs ou un casque à réduction sonore

Si la marche ce n’est pas trop votre truc, ou du moins, si une balade d’une heure avant d’attaquer des heures de boulot ce n’est pas trop envisageable (et on vous comprend), autant maximiser votre confort. Optez pour des écouteurs ou un casque qui réduisent un maximum le bruit autour de vous pour vous plonger dans une vraie petite bulle rien qu’à vous. Pas besoin de dépenser des mille et des cents, certains écouteurs sans fil masquent assez bien les bruits pour un prix minime


On respecte l’espace vital de l’autre 

Qui dit métro bondé, dit certaines règles à respecter. On met son sac à dos à ses pieds, on laisse sortir avant d’entrer, on ne s’assoit pas sur les strapontins, on ne pose pas son dos contre la barre centrale, on n'enchaîne pas les reels Instagram sans écouteurs avec le volume à fond… En bref, on respecte l’espace vital de l’autre, pour que le nôtre soit respecté à notre tour. Et si quelqu’un déroge aux règles de bienséance, on n'hésite pas à lui tapoter le dos et lui faire la remarque. Dans le calme et la bienveillance, hein, on évite les bagarres dès 8h30.


On se place en bout de train pour espérer s'asseoir

Il n’y a rien à dire, passer son voyage debout et tout serré·e n’a pas de comparaison avec une belle place assise bien réchauffée par nos fesses avachies. Pour en obtenir une, c’est tout simplement la loi de la jungle qui prime. Notre astuce, c’est de se placer en bout de train, de s’accoler au maximum aux carrés de 4 ou 6 sièges et d’être à l'affût de tout mouvement. À moins que vous n’ayez vraiment pas de chance, au moins une place devrait se libérer dans les stations à venir. Mais attention, soyez quand même sympa. On laisse toujours la priorité aux personnes âgées, handicapées ou enceintes, on n'est pas des sauvages. 


On trouve un compagnon de route 

Un·e pote, un·e collègue… Peu importe finalement, simplement quelqu’un qui fait sensiblement la même route que vous tous les matins et tous les soirs. Pas toujours évident à trouver, mais sondez un peu autour de vous. Parce qu’après tout, un visage familier, presque sympathique, dans un nuage et un brouhaha d’inconnu·es, ça met toujours un peu de baume au cœur.