Le Bonbon

Il sera possible de nager dans la Seine dès 2025

Dès 2025, la Seine va s'ouvrir à la baignade ! Les équipes municipales sont déjà à l'œuvre pour que toutes les structures soient mises en place et disponibles après les Jeux olympiques de Paris 2024.

On se souvient encore de certains étés passés à Paris : 40°C en plein cagnard, des journées au bureau irrespirables et des lignes de métro non climatisées… un vrai calvaire ! Et là, vous rêviez d’une seule chose : faire un plouf. Alors oui, mais où ? Certes il existe pas mal de piscines dans la capitale, mais nous ce qu’on souhaite, c’est de pouvoir taper sa meilleure brasse coulée dans la Seine. Une promesse qui avait déjà été faite il y a plus de 30 ans par Jacques Chirac, alors maire de Paris. Et bien sachez qu’en 2025, ce rêve est en très bonne voie de se réaliser. On vous dit tout.


Les athlètes inaugureront la baignade en 2024

En 1900, lors de la 1ère édition des Jeux olympiques à Paris, les épreuves de natation se déroulaient dans la Seine, entre le pont d’Asnières et Courbevoie. Et 124 ans plus tard, à l’occasion de Jeux de Paris 2024, notre fleuve s’apprête à accueillir à nouveau 3 compétitions de nage en eau libre : le triathlon, le paratriathlon et la natation marathon. 

Pour y parvenir, les acteurs institutionnels (la Ville de Paris, l’État, le service public de l’assainissement francilien, la Métropole du Grand Paris et les collectivités locales concernées) ont instauré un "Plan Qualité de l’Eau et Baignade" afin de lutter contre les rejets polluants. Au total, 5 sites de baignade sont à l’étude : deux sur les bords du parc Rives de Seine (Paris Centre), un sur le bras Marie (Paris Centre), un au port de Bercy (12e), et un sur l'allée du Bord-de-l'Eau dans le bois de Boulogne (16e), rapporte la Ville de Paris


Un nettoyage
à 1,4 milliard d’euros

S’il est interdit de faire trempette dans la Seine, c’est parce qu’elle est jugée impropre à la baignade en raison des bactéries (Escherichia coli et entérocoques). Alors pour accélérer la reconquête environnementale et sanitaire du fleuve, la qualité de l’eau est évaluée une fois par mois hors période estivale et une fois par semaine l’été. Mais cela ne suffit pas, il faut régler le problème à la source pour assurer la dépollution de la Seine

Tout d'abord, la Ville souhaite résorber les mauvais branchements dans les habitations pour réduire la contamination des eaux de pluie par les eaux usées, interdire le rejet des eaux usées des bateaux dans le fleuve et équiper les ports en installations de raccordement. Enfin, les stations d'épurations de Valenton (Val-de-Marne) et Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) seront munies de systèmes permettant de dépolluer les eaux rejetées en milieu naturel. 

À moins de 500 jours du début de l'événement, le compte à rebours est lancé... on y croit !