Très bientôt, visiter Londres ou Édimbourg risque de devenir bien plus compliqué pour nous autres Français. En effet, suite à une annonce ce mardi 10 septembre, le gouvernement du Royaume-Uni a déclaré qu’un visa serait dorénavant nécessaire à tous les touristes venus d’Europe. Une déclaration qui risque de mettre un frein à beaucoup de projets de vacances, puisque les séjours dans les pays concernés, déjà relativement chers, devraient le devenir encore plus.
Des démarches supplémentaires
Si, déjà depuis le Brexit, les conditions d’accès au Royaume-Uni avaient été renforcées, avec une nouvelle mesure de passeport obligatoire pour tous, la situation ne risque pas de s’améliorer. En effet, la décision vient de tomber, et un visa sera désormais obligatoire pour tous les résidents de l’Union européenne, qui rejoindront ainsi les méandres administratifs que connaissent déjà les autres habitants du monde.
Dès le mois d’avril prochain (soit dans 6 petits mois et demi), les personnes désirant se rendre dans les pays du Royaume-Uni – l’Angleterre, l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord – devront au préalable faire une demande d’ETA, electronic travel authorization, sous peine de se voir refuser l’accès à la frontière. Pour les Européens, celui-ci deviendra obligatoire dès le 2 avril, et les premières demandes pourront être effectuées à partir du 5 mars. Pour le reste du monde, ce projet entrera en vigueur dès le 8 janvier (avec une mise en ligne le 27 novembre).
Un prix assez raisonnable
Passons aux choses sérieuses maintenant, de combien exactement faudra-t-il s'acquitter pour avoir la chance de pouvoir circuler librement en terres celtiques ? Eh bien heureusement, la somme reste tout à fait acceptable. Il faudra payer une redevance de 10 pounds (soit un peu moins de 12 euros à l’heure actuelle), pour pouvoir bénéficier du document magique qui vous ouvrira toutes les portes.
Celui-ci sera ensuite valable pendant 2 ans – ou jusqu’à ce que le passeport expire –, pour autant de séjours de moins de 6 mois que vous le souhaitez. Le tout de manière dématérialisée, comme c’est par exemple le cas pour les États-Unis ou l'Australie. Pas besoin donc de passer des heures en ambassade ou en préfecture, à remuer ciel et terre pour de simples signatures. Une nouvelle qui, si elle n'est pas appréciable pour autant, reste donc à peu près ok.