Alors qu’Anne Hidalgo annonçait sa non-participation officielle aux élections de 2026 il y a deux jours à peine, il paraîtrait que la course à la succession soit pourtant déjà bien entamée. Et parmi les candidats, Rémi Féraud, ancien maire socialiste du 10e, qui porte haut et fort un projet qui pourrait bien diviser les foules : l’instauration d’une zone à trafic limité dans l’intégralité de la capitale.
À mort les voitures
En 10 ans de mandat, Anne Hidalgo a mené une guerre sans merci contre les véhicules motorisés dans les rues de Paris. Piétonnisation massive, interdictions de circuler à tout-va, construction de kilomètres et de kilomètres de pistes cyclables. Ce n’est donc pas avec grande surprise que l’on apprend que Rémi Féraud, successeur potentiel soutenu par l’édile, s'inscrit dans la même lignée politique.
Il semblerait cependant que l’actuel président de la majorité de gauche au Conseil de Paris entende bien mettre les bouchées doubles, en faisant de la vie des automobilistes de la capitale un véritable enfer. Concrètement, le prétendant au fauteuil de maire compte supprimer toute la circulation dite de “transit” pour ne laisser dans les rues de la Ville Lumière que les véhicules qui ont vraiment besoin d’y être.
Une ligne électorale qui ne change pas d’un pouce
C’est dans un entretien accordé au journal Le Parisien que le (peut-être) futur maire de la ville a développé le reste de son programme, qui lui permettra dans un premier temps de remporter l'investiture de son parti. Et si l’importance des voitures a une place majeure, avec par exemple la question du périphérique transformé en véritable boulevard urbain, le candidat a surtout sous-entendu vouloir continuer dans la même direction que sa prédécesseure.
En effet, tout comme Anne Hidalgo, il a mis en avant une volonté de poursuivre le développement des espaces verts de la capitale. La question des logements vides bien trop nombreux semble également être au cœur de son projet, tout comme les enjeux de propreté et de sécurité. Bref, s’il faudra patienter encore plus d’un an avant de savoir qui prendra les rênes de Paris, la maire sortante a clairement fait son choix, et la transmission commence en douceur.