1. La qualité de l’air s’est (enfin) améliorée à Paris

Alors que chaque année à la même période, on observe un nuage de pollution dans lequel disparaît la tour Eiffel, il ne fallait rien de moins qu’un petit confinement pour que la qualité de l’air s’améliore. Depuis le début du confinement général, le 17 mars, la présence du dioxyde d’azote dans l’air a complètement dégringolé, passant de 45 microgrammes par m3 d’air à seulement 8 le 22 mars dernier. Nous voilà 26 points en dessous de la moyenne annuelle… Il a du bon ce confinement !

2. Des fruits et légumes français dans les supermarchés

Depuis la fermeture des restaurants et des marchés parisiens, le futur des producteurs et agriculteurs semble incertain. Pour leur venir en aide, les supermarchés et grandes surfaces s’engagent à s’approvisionner auprès d’eux en priorité pour proposer aux clients des fruits et des légumes frais français. Dommage qu’il faille un tel événement pour que les géants de l’alimentaire se tournent enfin vers des produits du pays.
 

3. Des appartements vacants utilisés pour les sans-abris et le personnel soignant 

Depuis plusieurs semaines, les associations caritatives s’activent pour trouver des solutions d’hébergement pour les sans-abris malades et livrés à la rue. Grâce à Emmaüs 47, un appartement dans le Lot-et-Garonne sera opérationnel dès ce jeudi 26 mars pour accueillir les sans-abris atteints du Covid-19 qui ne nécessitent pas une hospitalisation. À Paris, c’est un ancien hospice du XVIIIe siècle, au sud de la capitale, qui a été réquisitionné pour mettre à l’abri les sans-abris victimes de l’épidémie. Mais la solidarité ne s’arrête pas là. Depuis le mardi 24 mars, la plateforme Airbnb propose aux propriétaires utilisant l’application de mettre gratuitement à disposition leurs appartements pour le personnel soignant via la plateforme Appartsolidaire. Les hôtels privés d’activité et les logements laissés vacants pourront également être utilisés pour accueillir le personnel soignant qui rencontre des difficultés pour se loger à proximité des hôpitaux. Une belle action que l'on soutient à 100 %.

4. L’accès à la culture gratuitement

Face au confinement, plusieurs institutions ont pris l’initiative de proposer du contenu gratuit et à distance comme des podcasts, des spectacles, des pièces de théâtre, des films, des expositions, des livres, des docus ou encore des concerts. Une initiative essentielle, puisque le confinement bloque la totalité de l’activité culturelle. Les spectacles, concerts ou encore expositions subissent des pertes considérables, et ont plus que jamais besoin de soutien et de visibilité. Rester tranquille chez soi pendant le confinement, ce n’est pas seulement avoir un moment de libre pour se lancer dans de nouvelles activités, c’est aussi l’occasion de découvrir de superbes contenus gratuitement. 

5. La nature reprend ses droits 

Ce sont des images surréalistes, de celles qu’on n’aurait jamais pensé (re)voir un jour. Les villes désertes, comme photographiées en pose très longue, à l’ancienne. Si le confinement est handicapant pour la plupart d’entre nous, il a aussi de bons côtés, comme celui d’un retour de la faune et de la flore dans les villes. À Venise, il suffisait que le tourisme et les bateaux s’arrêtent quelques jours pour que la pollution baisse. Désormais, les canaux sont propres et les poissons sont visibles à l’œil nu, quand l’eau était auparavant sombre et opaque. À Rome, ce sont des canards qui ont été observés faisant trempette dans la fontaine de Trévi et plus au Sud de l’Italie, en Sardaigne, des dauphins ont été aperçus dans les ports désormais abandonnées.