En Île-de-France, depuis le 12 février, ce sont 2 000 jeunes Franciliens (étudiants, lycéens, collégiens) qui ont participé à l’opération menée par la région en partenariat avec l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). Les jeunes sont soumis à deux tests : un test PCR nasopharyngé et un test PCR salivaire, mais également à l’utilisation d’une compresse sous la nuque ou l’aisselle visant à obtenir leur transpiration. Les huit malinois mobilisés pour le test – formés à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort – mettent leur tête dans un cône pour renifler cette compresse et tenter de reconnaître l’odeur du virus ; car comme pour toutes les maladies, l’odeur corporelle change à cause du COVID-19 et le chien est entrainé à détecter ces odeurs.
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-De-France, est très enthousiaste par la mise en place de ces essais : « C'est hyper impressionnant, ça marche à tous les coups ! » Avant d'ajouter : « Si ça fonctionne, ça allègerait considérablement les procédures de tests, il suffira de se mettre une compresse dans la nuque ou sous le bras et de la faire renifler, ça serait vraiment révolutionnaire. »
Les résultats définitifs de cette opération seront connus dans trois semaines. À voir si nos amis toutous nous éviteront le coton-tige de l'enfer pour le restant de nos jours.