Le Bonbon

Climat : où fera-t-il bon vivre dans la France de 2050 ?

Les projections des scientifiques sur le climat en France dans une trentaine d’années sont assez alarmantes... We Demain a fait des estimations avec ces expert.e.s sur les endroits touchés par le réchauffement climatique en France d'ici 2050 : où vont vivre et investir les Français.e.s ? Comment vont-iels s'adapter ?

En 2050, cap sur la Bretagne et la Normandie, prudence en Provence. Le magazine We Demain a créé un reportage-fiction pour nous projeter dans le monde d’après, celui des 30 prochaines années. Ils se sont basés sur des données de l’Agence Européenne de l’Environnement (EEA) et sur l’expertise de chercheur.euse.s de diverses disciplines. « Pour 2050, c’est à peu près plus clair car on a des chiffres, on sait qu’on aura environ un degré en plus en France », précise le rédacteur en chef du magazine. C’est justement pour cette raison que la géographie française ne sera plus la même et qu’il va falloir s’adapter, trouver des solutions pour une vie pérenne et pépouze en adéquation avec notre planète. 

Les facteurs du "bon vivre" ont été calculés à partir de plusieurs aspects quotidiens de la vie, à la ville comme à la campagne, au travail comme au loisir, le climat général, les possibilités d’agriculture, les zones touristiques, etc. Voici quelques résultats :

 
Les Yvelines pour prendre l’air

Avec l’augmentation du prix de l’énergie, partir loin des villes ne sera pas donné à tout le monde. Les Yvelines seraient, en 2050, une destination de premier choix pour les Francilien.ne.s pour prendre un bon bol d’air frais, se baigner dans quelques coins des boucles de la Seine ou faire des randonnées de fraîcheur dans les forêts.

 
La Bretagne, ça nous gagne !

Nous l’avions déjà remarqué durant ces dernières périodes de canicule : la région bretonne reste assez épargnée par les vagues de chaleur. C’est plus particulièrement le Finistère qui serait plus peuplé en 2050, bouillonnant de vie culturelle – la région deviendrait même hyper touristique.

 
Pour la viticulture, direction la Normandie

L’ensemble du territoire français sera toujours propice à la culture de la vigne en 2050. Ouf ! La région normande développerait même des conditions idéales pour accueillir son premier vin normand d’ici à trente ans. Pour le reste des régions, il faudra s’adapter aux climats plus secs, changer les cépages pour ceux qui supportent les étés chauds et les grandes chaleurs. 


La Provence OK, mais en hors-saison

Le charme du sud de la France pourrait bien s’effriter avec le temps. Les meilleurs moments pour y vivre seraient à Pâques et à la Toussaint, quand les températures n’excèderont pas les 35°C. 

 
La Bourgogne et la baie de Somme, nouveaux eldorados touristiques

On trouverait en 2050 les vacancièr.e.s actuel.le.s de la Provence en Bourgogne. Le climat méditerranéen serait remonté jusqu’à la région du centre de la France, attirant de nombreux touristes à Mâcon, Dijon ou Beaune. Les lacs et les cascades du Jura seront idéaux pour se rafraîchir. La baie de Somme, elle, remplacerait la destination du bassin d’Arcachon, dont l’air serait devenu trop suffocant. On pourra y observer de nombreuses espèces aviaires peuplant la baie. « Pour un bain dans la Manche, dont les eaux dépassent toujours les 20°C en été, rendez-vous à Quend-Plage », prédit We Demain.