Le variant Anglais
Les premiers cas du variant anglais sont apparus le 20 septembre dans le sud de l’Angleterre. Olivier Véran déclarait sur France Inter que « 2 000 cas du variant anglais en France » seraient présents. Une enquête menée par l’Office national de la Statistique au Royaume-Uni dévoile les différences de symptômes du variant anglais contre ceux du virus classique en demandant à 6 000 personnes touchés de s’y soumettre. Le résultat ? Toujours de la toux, avec 35% contre 28% des personnes touchés par la souche classique du virus ; la fatigue est le second symptôme le plus récurrent chez les malades avec 32% des personnes présentant ce symptôme contre 29% des malades de la souche classique ; les douleurs musculaires concerneraient un quart des personnes ayant le variant contre une personne sur cinq pour ceux ayant le coronavirus classique ; on retrouve de la fièvre avec 21,69% des personnes infectées par le variant qui ont déclaré en souffrir contre 19,28% ; toutefois la perte de goût et d’odorat, qui étaient les principaux symptômes du Covid-19, est moins fréquente.
De leurs cotés, les variants sud-africains et brésiliens inquiètent davantage car peu connus et plus contagieux ; les spécialistes manquent d’éléments concernant l’efficacité des vaccins. Alors que le variant anglais « a la particularité d’être plus contagieux » selon Oliver Véran, il serait également 64% plus mortel.
La variant sud-africain (5% des cas)
À l’heure actuelle, plusieurs cas du variant sud-africain ont été détectés en France. Quant aux symptômes, ils resteraient relativement similaires au variant anglais. Un test PCR classique ne pouvait pas détecter ce variant, des tests PCR spécifiques ont donc été créés afin de donner cette indication.
Le variant brésilien (5% des cas)
C’est à Manaus dans l’État d’Amazonas, dans le nord-ouest du Brésil, que le variant a été détecté. « Pour le moment, il n'y a aucune preuve montrant que le nouveau variant provenant du Brésil est riche en infectiosité », a indiqué Takaji Wakita, directeur de l'Institut national des maladies infectieuses. « On sait depuis hier qu’il y a quatre cas de variant d’origine brésilienne, notamment dans le Var, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et à La Réunion », a déclaré Oliver Véran lors d’une conférence de presse jeudi 4 février, ne cachant pas son inquiétude à propos de l’ensemble de ces mutations. Mais peu de données sur ce nouveau variant ont été collectées.
En attendant, Olivier Véran s'est fait vacciner...