Le groupe sanguin jouerait un rôle dans la capacité à être contaminé par le coronavirus ainsi que dans la gravité de la maladie. Selon une étude publiée dans la revue Epidemics, les patients avec un groupe sanguin O ont un risque réduit de 50 % d’infection grave au virus. Le revers de la médaille : les personnes de groupe O sont des super-transmetteurs, ils transmettent plus facilement le virus. Cette info concerne 42 % des Français (36% de O+, 6% de O-). Mais attention, on vous voit venir, il ne faut surtout pas croire que l’on est immunisé contre le Covid-19 si l’on est de groupe O.
Le rhume ou le cannabis, des possibles protecteurs
L'infection au rhume pourrait protéger les personnes en contact avec des malades, selon une récente étude menée par l'Imperial College de Londres et publiée dans Nature Communications. D'après les résultats obtenus par les chercheurs britanniques, l'organisme de certaines personnes pourrait garder en mémoire ses précédents combats contre des coronavirus responsables de rhumes. Le corps appliquerait alors les mêmes techniques de lutte contre le Covid que contre les précédents virus, avec succès. C'est le principe de « l'immunité croisée ». Ce bon vieux rhume du mois de janvier pourrait pour une fois vous rendre service !
Plus étonnant, des scientifiques américains de l'Orgeon State University ont expliqué dans une étude parue dans The Journal of Natural Products que le cannabis jouerait lui aussi un rôle protecteur. Les chercheurs déclarent que deux molécules présentes dans le chanvre pourraient en effet empêcher le Covid-19 de pénétrer dans les cellules. Plus précisément, le CBG-A et le CBDA parviendraient à se fixer sur la protéine Spike du Covid-19 et à en bloquer les récepteurs, ce qui empêche ainsi l'infection des cellules saines. Les chercheurs de l'Oregon n'appellent cependant pas à consommer cette drogue pour se protéger contre le virus. En effet : pour que le CBGA et le CBDA soient efficaces face au Covid-19, ils doivent selon les scientifiques être extraits séparément. Pas la peine, donc, de commencer à fumer du cannabis en pleine épidémie.