Le Bonbon

Disparition d’Émile : l'inquiétude grandit, les opérations de ratissage vont prendre fin

Aucune trace n’a été trouvée du petit Émile, disparu samedi 8 juillet aux alentours de 17h dans la commune du Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ce mercredi matin, une cellule nationale d’investigation a été ouverte pour renforcer le dispositif de recherches et tenter de retrouver l’enfant de 2 ans. 



Plus de 72h et toujours aucune trace. Depuis samedi 8 juillet, les recherches se multiplient et s’intensifient pour tenter de retrouver Émile, le petit garçon de deux ans et demi qui a échappé à la vigilance des ses grands-parents, au Vernet. « Nous en sommes au même point qu’avant-hier », a déclaré Rémy Avon, procureur de la République de Digne-les-Bains. « Les opérations en cours n’ont pas apporté d’éléments utiles à l’enquête », a-t-il ajouté dans le cadre d’une conférence de presse. 


Une inquiétude grandissante

Les heures passent et le pessimisme s’installe. « À cet âge, et même s’il est issu d’une famille de randonneurs et que c’est un bon marcheur, il ne peut pas parcourir plus de deux ou trois kilomètres », explique Raïssa Brulé-Pépin, pédiatre et ex-responsable de l'unité médicale des urgences pédiatriques d'Amiens, au Parisien. Avec cette donnée, « au bout de 48h, l’enfant aurait dû être retrouvé dans ce périmètre », avait confié Marc Chappuis, préfet du département, lundi 10 juillet. 

Depuis, la question de l’état de santé d’Émile est sur toutes les lèvres. « Proportionnellement à son poids, un enfant a besoin de plus d’eau qu’un adulte. À deux ans et demi, il pèse environ 14 kilos et doit donc boire entre 700 ml à un litre par jour », affirme Robert Cohen, président du conseil national professionnel de pédiatrie, au Parisien.


Une cellule nationale d’investigation ouverte

Pour tenter d’accélérer le processus et obtenir plus d’indices, le procureur a déclaré ouvrir une cellule nationale d’investigation. Plusieurs changements vont être permis avec ce nouveau dispositif : des enquêteurs supplémentaires vont être déployés en plus de ceux déjà présents sur place, ainsi que des gendarmes et des militaires. L’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie scientifique (IRCGN) va apporter son aide, avec des « moyens techniques et scientifiques très pointus », comme le rapporte Franceinfo.

Les opérations de ratissage qui ont débuté ce mercredi matin s'arrêteront dans la soirée. Le dispositif strict qui avait été mis en place pour fermer le village au public devrait être allégé dans les prochains jours, afin de « préserver la tranquillité de l'enquête et la quiétude de la famille ainsi que celles des habitants », a précisé Rémy Avon à BFM ICI