Le ministre de l'Intérieur a parlé pour ceux qui sont loin de chez eux actuellement (et qui ont peut-être dans leurs yeux, quelque chose qui fait mal ? Qui sait ? Michel Berger, peut-être ?) et qui se demandent certainement comment se rendre à leur domicile pour le 11 mai : « Quand ils sont partis, ils avaient le droit de partir », a rappelé Christophe Castaner. « Nous n'interdisons pas aux Français de rentrer dans leur domicile principal pour reprendre leur travail ou scolariser leurs enfants à partir du 11 mai. Nous ne souhaitons pas empêcher les Français de se déplacer mais au virus de se déplacer », a-t-il poursuivi.
"Il est logique que ces Français puissent rentrer dans leur domicile principal"
Le ministre s'est d'ailleurs dit favorable à ce que ces Français puissent rentrer chez eux avant la date de déconfinement établi : « Il est logique que ces Français puissent rentrer dans leur domicile principal pour préparer une reprise professionnelle ou la scolarisation de leurs enfants ». Selon lui, « Ces personnes ont fait le choix de rentrer dans leur résidence secondaire avant le début du confinement et elles en avaient le droit, à ce moment-là il n'était pas interdit de dépasser les 100 km, il n'y a pas de raison qu'elles ne puissent pas rentrer chez elles ».
Celles et ceux qui étaient parti.e.s s'exiler dans leur résidence secondaire, dans leur famille ou chez des proches sont invité.e.s à rentrer chez eux munis d'une attestation de retour à domicile et de cocher "motif familial impérieux". « Il y aura des contrôles pour le constater », a prévenu le ministre de l'Intérieur, assurant qu'un « très haut niveau de contrôle avec une particularité pour le week-end prochain avec le retour de ces personnes » serait mis en place. Un retour qui n'empêche pas les gestes barrières : distances, masques, pour éviter tout risque de contamination.
Parisien.ne.s, on a hâte de vous revoir dans les rues, toujours avec un mètre de distance bien sûr.