5 millions d’euros, c’est le budget 2021 tout juste alloué pour lutter contre la précarité menstruelle. À partir de septembre prochain, les protections seront donc gratuites pour tou.te.s les étudiant.e.s, a annoncé la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal.
Dès les prochaines semaines, les résidences universitaires (CROUS) et les infirmeries des universités commenceront à être équipées en distributeurs gratuits de protections hygiéniques écoresponsables. « On vise 1.500 distributeurs et une gratuité complète à la rentrée. »
Une charge économique de plus de 5 000€
5 360€, c'est ce qu'une femme dépense en moyenne dans une vie pour ses protections hygiéniques. Un coût non négligeable, qui est loin d'être accessible à tou.te.s et qui demande à être démocratisé depuis plusieurs années. « Quand on voit des femmes qui sont dans la très grande précarité, qui sont à la rue, elles vivent tout ce que vit un homme, et elles vivent en plus deux choses : en effet la précarité menstruelle, le fait d’avoir des règles dans la rue et de ne pas pouvoir acheter de quoi se protéger et de quoi être digne dans la journée, et puis le viol », a déclaré Emmanuel Macron.