C’est tout simplement du jamais vu ! Dans quelques jours seulement, les Jeux olympiques vont débuter dans la capitale et dureront jusqu’au 11 août. Un événement de grande ampleur pour lequel plus de 15 millions de visiteurs sont attendus, Jeux olympiques et paralympiques confondus.
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Alors que la France est toujours au niveau "Urgence attentat" du plan Vigipirate, et ce depuis l’attaque terroriste qui a eu lieu à Moscou en mars dernier, la sécurité fait partie des préoccupations principales pour l’organisation de ces jeux et de la cérémonie d’ouverture. Pour assurer le bon déroulement de la compétition et la sécurité globale, un dispositif policier inédit est déployé dans la capitale et dans l’ensemble de la France.
Plus de 70 000 membres de forces de l'ordre mobilisés quotidiennement
Chaque jour, 35 000 policiers et gendarmes, 18 000 militaires et 20 000 agents de sécurité seront déployés, « en raison de la dimension internationale de l’événement et des menaces identifiées (terrorisme, mouvements contestataires, cyberattaques, etc) », précise la Gendarmerie nationale sur le site du ministère de l’Intérieur. À ce dispositif inédit s’ajoutent plus de 1800 membres des forces de l’ordre venus des quatre coins du globe. « Nous avons plus de 80 pays qui nous aident, qui ont envoyé des policiers, des gendarmes, des démineurs pour pouvoir faire que ces Jeux olympiques soient les plus beaux », explique Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, au micro de France Info, le 15 juillet dernier.
Pour la cérémonie d’ouverture qui aura lieu sur la Seine vendredi soir, ce sont 45 000 policiers qui seront déployés. La raison ? C’est la toute première fois de l’histoire des Jeux olympiques qu’elle se déroulera en dehors d’un stade. Elle représente donc un enjeu sécuritaire majeur. Depuis plusieurs jours déjà, des inspections de sécurité menées par des spécialistes ont été mises en place dans le but de sécuriser l’ensemble des sites de compétition. Ces dernières se « termineront le jour de la cérémonie d’ouverture avec la sécurisation des bords de Seine, qui sera effectuée le jour même afin de ne pas générer trop de contraintes pour les riverains », complète la Gendarmerie nationale sur le site du ministère de l’Intérieur.
Un déploiement sur terre, dans l'eau et dans l'air
Bien d’autres mesures ont été mises en place. Des simulations d’attaque terroriste ont été organisées ces derniers mois afin que les membres des forces de l’ordre soient formés à toutes les situations. « Ça part de l’infiltration de plongeurs, pour détruire un bateau, ou d’un objet flottant qui serait explosif, ou alors d’un drone qui viendrait larguer une charge explosive », explique le lieutenant-colonel Olivier, chef des opérations du bataillon Ivry-Charenton, à TF1.
Vendredi, de 18h30 à minuit, l’espace aérien sera complètement clôturé dans un rayon de 150 kilomètres autour de Paris. Dans les rues, dans les couloirs de métro, sur des bateaux, dans l’eau, dans des hélicoptères ou en pilotant des drones… Les forces de l’ordre seront sur terre, dans l’eau ou dans l’air pour garantir la sécurité de tous·tes, alors que les caméras du monde entier seront braquées sur Paris.