L'idée nous vient du Mouvement Radical, un parti politique se décrivant comme "social-libéral", fondé en par la réunion du Parti radical et du Parti radical de gauche. À l'aube de la présentation du plan de relance économique du gouvernement le 3 septembre, le mouvement envoyait ses propositions le 2 septembre au Premier ministre.
« c’est un sujet qu’on retrouvera à l’élection présidentielle »
L'une des mesures destinées à « redéfinir et assouplir le temps de travail » propose le « maintien d’un nombre réduit de jours fériés (le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 11 novembre -journée de toutes les mémoires- et 25 décembre) et transformation des jours fériés supprimés en jours de congés pris à l'initiative exclusive du salarié ».
« C'est un appel au débat sur ce sujet-là », déclarait Laurent Hénart, ancien maire de Nancy et président du mouvement, le 3 septembre à France Info. « Je rappelle qu'un jour férié, dans la loi, n'est pas un jour chômé, c'est une pratique française que d'installer ça », a-t-il précisé. Cependant, si la mesure ne figure pas dans le plan de relance du gouvernement, « c'est un sujet qu'on retrouvera à l'élection présidentielle », a estimé l'ancien ministre. « C'est une vraie opportunité pour les salariés de définir leur propre calendrier tout en permettant aux entreprises de maintenir une activité tout long de l'année », a-t-il également déclaré au Figaro.