Le Bonbon

Le préfet d’Île-de-France assure que la Seine n’est toujours pas baignable

Nouveau coup dur... À moins de quatre semaines du lancement des Jeux olympiques, le préfet d'Île-de-France a pris la parole pour affirmer que la Seine n'est toujours pas baignable.

C’est probablement la question la plus posée aux quatre coins de la France et du monde : la Seine sera-t-elle baignable pour les JO ? Si les doutes planaient fortement ces dernières semaines, le 26 juin dernier, le préfet d’Île-de-France Marc Guillaume a annoncé sur Franceinfo que la baignade ne sera toujours pas possible en ce début de mois de juillet, à moins de quatre semaines du lancement des Jeux olympiques qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août.


Un débit bien trop élevé 

Présence de bactéries de matières fécales, crues trop importantes… Les raisons ayant retardé la possibilité de se baigner dans le fleuve ont été aussi nombreuses que les tests qui y ont été effectués. Cette fois-ci, le préfet a affirmé que le débit de la Seine était « encore plus de 480 m3/seconde », en raison des précipitations à répétition tout au long du printemps. Or, d’ordinaires, le débit ne devrait pas excéder 100 m3/seconde environ.


La cérémonie d'ouverture et les épreuves mises en péril

Le souci est qu’un tel débit « augmente mathématiquement la vitesse des bateaux », explique Marc Guillaume. Un élément particulièrement problématique pour la cérémonie d’ouverture qui est chronométrée à la seconde près, puisque les navires mettent actuellement « 15 minutes de moins » que ce qui est prévu sur le parcours, précise-t-il. Malgré tout, le préfet assure que la cérémonie devrait pouvoir se dérouler sans accroc : « La préparation de la cérémonie d'ouverture se déroule dans de bonnes conditions, à la fois pour la sélection des bateaux et pour la façon dont ils vont naviguer sur le fleuve ». Autre complication : les épreuves qui sont censées se dérouler dans ces eaux.

Théoriquement, le fleuve devrait accueillir les compétitions de natation marathon et de triathlon. À l’heure actuelle, il est cependant impossible d’affirmer qu’elles pourront bel et bien se dérouler de cette manière. Le mauvais temps et les élections législatives avaient également incité la maire de Paris, Anne Hidalgo, à repousser son plongeon initialement prévu le 23 juin, à la semaine du 15 juillet. Quid de la situation d’ici quelques semaines ? Le suspense est à son comble, mais au vu de la météo parisienne, on ne prévoyait par vraiment de sortir les maillots de bain...