2018, c'est cool. Mais parfois, on se dit que c'était mieux avant. Heureusement, Paris regorge de lieux rétro à souhait. Des folles années 30 au rétro des années 50, voyage temporel dans ces lieux restés dans le passé.
Le coiffeur-barbier rétro : Atomic Jungle
Sommes-nous dans un nouveau Tarantino ? Tout porte à y croire : les décors asiatiques "kitsch", le vieux rock qui passe sur le tourne-disques, les meubles récup’, et le look rétro très bien assumé du barbier. Les chaises en bambou, le bleu audacieux dominant qui « qui change de tonalité au fur et à mesure de la journée » nous dit-il, confèrent à tout le reste une ambiance exotica, tiki pop. C'est un peu les vacances ici.
La boutique de vélo rétro : L'hirondelle bike shop
Des selles en cuir de la légendaire manufacture Brooks aux casquettes vintage des sponsors historiques en passant par les manchons et les pédaliers haut de gamme, il y a tout ce qu'il faut pour le cycliste et son destrier à deux roues. Au rayon des vélos, leur leitmotiv est de remettre le rétro au goût du jour avec des produits résolument modernes et chics. Vous trouverez la marque polonaise hyper stylisée Creme, les Allemands fans d'aluminium de chez Schindelhauer et bien sûr les Italiens Cinelli.
Le fumoir rétro : celui du bus Palladium
Plus rétro tu meurs. Si tu restes trop longtemps dedans tu meurs aussi.
Le karaoké rétro : L'Époque
Dans un cadre pittoresque de resto de moules-frites en bord de mer, L'Époque est sans conteste une institution parisienne. Un titre décroché après avoir sauvé moultes soirées pigaliennes qui ne se déroulaient pas comme prévu. L'endroit demeure une alternative appréciable pour le Pigalien et lui permettra de profiter des bienfaits d'une petite cuite et de l'heure de gloire des chanteurs de toute l'Île-de-France.
La boutique rétro : Chez Poupoule
Dès l’entrée, on comprend qu’on n’a pas affaire à des amateurs. Foxy, à la tête de cette antre du vêtement des 30’s aux 50’s, est à l’image de sa boutique : rétro de la tête aux pieds. « Je chine depuis que j’ai 14 ans. J’aime tous les objets et habits de ces années-là, avec une prédilection pour les choses des 40’s, pendant la guerre. » Pourquoi ? « Ça me fascine, c’est comme ça. » Quand on est passionné, ça ne se commande pas.
Le resto années 30 : Victoria Station
Ce spot rétro et curieux à souhait est caché dans le grandiose passage des Panoramas. Dès l’entrée, on pénètre dans l’ambiance d’une voiture Pullman des 30’s avec banquettes en cuir, tables en bois, luminaires typiques… C’est à s’y méprendre et on adore.
La salle de danse rétro : Le rétro dancing
Cette ancienne salle de cinéma a été transformée en discothèque en 1980 pour de nouveau être transformée en salle de danse. Des cours de danses de salon sont organisés comme le rock, le chacha, le charleston… ou encore le madisson. Un vrai lieu rétro à Paris.
23, rue du Faubourg-du-Temple – 10e
Le bar à vin rétro : Sparks
Pas de doute, on a bien troqué notre Paris contemporain pour le charme de la Belle Époque. Chez Léo, ancien architecte romain converti en restaurateur, on se sent comme chez soi. Peut-être grâce à la collection d'objets délirants chinés ou ramenés par les amis ou alors grâce à l’accueil bon enfant, qu’on opte pour la proximité de l’étage ou l’intimité du sous-sol. Les deux salles sont d’ailleurs magnifiques, ancien archi oblige.
85, rue de Dunkerque (angle rue Gérando) – 9e
La guinguette rétro : La Goulue
Face au port de plaisance de Joinville-le-Pont, célèbre pour ses guinguettes, La Goulue respire le champêtre et la fête. La cuisine est plutôt tradi et familiale, et la piste de danse permet de guincher aux sons de musiques rétro. On se laisse aisément entraîner à l'air des guinguettes et de leurs chansons d'époque !
17, quai Gabriel Péri – 94340, Joinville-le-Pont
Le café rétro : Le café de Flore
Pour ne citer que Simone de Beauvoir : "les chemins de la liberté passent par le Flore". Classique mais incontournable dans l’histoire du Paris des écrivains, le café de Flore est le témoin vivant des grandes convictions françaises du XXe siècle ! Outre Simone, les bancs de la brasserie ont été quotidiennement investis par Guillaume Apollinaire, et plus tard par Jacques Prévert, Yves Montant, Roger Vadim ou encore Juliette Gréco.